Enfin hors de la ville, chevauchant la steppe mongole. Quelle journée! Incroyable...

Vous commencez à vous réconcilier avec le vent des steppes. Il semble pourtant que ce ne sera rien comparé à ce que je trouverai au cœur du désert. je n'ai plus qu'à découvrir

Avec l'approbation du vent, qui s'est maintenant calmé, et la température décidément plus clémente, j'arrive enfin à Saynshand. De là, le désert de Gobi commencera officiellement. A partir de demain, il se dirigera vers l'ouest.

J'attends ce moment depuis des mois. Enfin les roues de mon Wilier Triestina JENA labourent les terres du désert de Gobi. Ce sera amusant, dans tous les sens

Après la terre aujourd'hui c'était le moment où j'ai goûté aux vents forts du Gobi. 7 heures pour parcourir 75 km. C'est ce qui m'attend.

L'immensité de la nature. L'immensité du désert. Aujourd'hui, j'ai réalisé à quel point nous sommes petits par rapport au monde qui nous entoure. A petits pas, délicatement, vers le but

Aujourd'hui a été le jour le plus dévastateur jusqu'à présent. Presque au rythme de la marche contre le vent le plus brutal que j'aie jamais affronté. La récompense ultime pour tous ces efforts était un coucher de soleil spectaculaire et la vue sur une lune à couper le souffle

Le vent commande et décide de la vitesse à garder. Il n'y a aucune possibilité de le « vaincre », mais seulement de lui faire plaisir. Aujourd'hui, la marche ressemblait à celle des merveilleux chameaux qui peuplent ce désert.

Aujourd'hui la vraie solitude : pas de nomades sur mon chemin, pas de présence. Et maintenant la tente placée à l'abri des vents, parmi les rochers de ces montagnes merveilleuses qui délimitent les limites de cette portion du désert

Quelques km de moins que prévu : au lieu de contourner la zone des dunes j'ai décidé de les traverser. J'ai dû pousser le vélo sur le sable doux et profond, mais c'était un spectacle unique d'être ici avec mon vélo et tout ce dont j'avais besoin.

La vie nomade entre maintenant dans mes veines. Chaque jour, de plus en plus de routine prend le dessus sur mes journées. Réveillez-vous, descendez du terrain, pédalez, revenez sur le terrain. Dans tout cela le silence, les merveilleux levers de soleil et les couchers de soleil encore plus. j'adore ce désert

Juste moi et les chameaux. Peuple silencieux de cette terre sauvage, de l'un des déserts les plus extrêmes du monde.

Il est temps de sortir du désert. Maintenant en montagne, l'aventure continuera de se terminer là où elle a commencé

Invité d'une famille nomade, j'ai finalement mangé un repas chaud mais, surtout, j'ai gardé la foi avec leur très traditionnelle « triple » tournée de vodka mongole ! Pas tout à fait le genre de récupération prescrit à un athlète mais ce n'était rien de moins que "Cool"

Journée très dure, traversant les montagnes puis repartant vers l'est, direction Oulan Bator

Retour à l'asphalte. Grâce au vent, la route vers Oulan s'annonce désormais en descente.

J'aurais aimé que cette incroyable aventure ne se termine plus. Et cela s'est terminé exactement comme il avait commencé, avec une très longue étape finale. 250 km sur la route principale vers la capitale. Et puis de retour ici, là où tout a commencé. Merci la Mongolie !