komoot
  • Découvrir
  • Planificateur d'itinéraire
  • Fonctionnalités
Découvrir
Itinéraires et pistes cyclables

Tracer sa route — En solo de Paris aux confins des Pyrénées

Découvrir
Itinéraires et pistes cyclables

Tracer sa route — En solo de Paris aux confins des Pyrénées

Adélaïde de Valence

Tracer sa route — En solo de Paris aux confins des Pyrénées

Sortie à vélo - Collection par Adélaïde de Valence

13 Tours

66:09 h

1 218 km

10 180 m

Cette grande traversée de la France, de Paris aux Baronnies pyrénéennes, est mon tout premier voyage à vélo en itinérance. Imaginé, préparé et effectué en solo en juin 2021, il avait deux bons prétextes. Je devais dans un premier temps me rendre au festival de journalisme de Couthures-sur-Garonne, à 1 000 kilomètres de mon domicile parisien. J’avais ensuite prévu d’aller m’isoler dans les montagnes, pour ma retraite bisannuelle hors du monde.

Ce voyage était aussi l’expérience d’un nouveau mode de vie que je me créais, venant à peine de quitter un emploi stable et confortable de chef de projets. J’avais anticipé une forte perte de revenus et avais décidé de vivre selon un principe simple et naïf qui veut que « sans argent, on ait du temps ». Au programme de cette première grande vagabonderie, vous trouverez pêle-mêle des châteaux, des bisons, des crevaisons, des pluies torrentielles, un orage capable de réveiller les morts, une tente trempée, des pieds mouillés, des routes barrées, d’énormes sandwichs, des vignobles et des cathédrales.

C’est au cours de cette itinérance de 13 jours que j’ai appris à créer un itinéraire et surtout à en sortir. Mais aussi à porter mon matériel de bivouac sur un vélo, à faire face aux pépins mécaniques, à demander de l’aide et à saisir les mains tendues. L’expérience m’apprendra la vulnérabilité, notamment face aux aléas climatiques. Profondément transformateur, ce voyage a été le premier d’une multitude d’aventures, aussi intenses les unes que les autres.

Débutant au pied de mon immeuble, je partais donc sur un itinéraire très soigneusement calculé et anticipé, à base de voies vertes, de véloroutes et de sentiers balisés. Mon matériel était relativement bien adapté, malgré une sacoche de selle beaucoup trop grande, qui frottait sur mon pneu arrière à la moindre secousse, et un dérailleur défaillant nécessitant une attention aussi constante qu’épuisante.

Dès la fin du premier jour, j’avais crevé deux fois et pris la pluie toute la journée, le tout en ayant 50 kilomètres d’avance sur mon planning. J’apprenais la flexibilité. Très vite consciente de mon aversion pour le trafic routier, j’ai aussi très rapidement changé toute ma route, quitte à me retrouver sur des chemins hyper accidentés et à devoir porter mon vélo.

L’itinéraire m’a conduite sur de nombreux petits chemins de campagne, dans des forêts et des champs, mais aussi dans les grandes villes de Chartres, Tours, Angoulême et Bagnères-de-Bigorre. Les plus petits villages de Lavardin, Chauvigny et Saint-Émilion m’ont charmé par leurs églises, châteaux et vignobles. Au fil des kilomètres, j’ai longé rivières, fleuves et canaux, gonflés par les pluies torrentielles qui m’ont suivie sans discontinuer : le Loir, la Vienne, la Charente, la Garonne et son canal latéral, la Baïse et puis enfin l’Adour.

C’est avec une très grande émotion, et plus de 1 200 kilomètres dans les pattes, que je suis arrivée dans les Hautes-Pyrénées. Dans ces montagnes sauvages et reculées des Baronnies, que j’affectionne particulièrement. À votre tour, n’hésitez pas à effectuer cette grande traversée, de Paris aux Pyrénées. L’itinéraire, hormis quelques tronçons accidentés que j’ai gommés de l’itinéraire complet, est très accessible : pour tous les niveaux et en toute saison.

Sur votre route, vous trouverez de nombreux campings — le mode d’hébergement que j’ai favorisé pendant mon voyage —, hôtels et chambres chez l’habitant. Jour après jour, je repérais toutes mes potentielles étapes sur l’application komoot, que j’utilisais pour la première fois. Cela m’a fortement rassuré et aidé dans la planification de mes journées. De nombreux ateliers de mécanique, réparant vélos, motos et même tondeuses, jalonnent l’itinéraire et m’ont beaucoup dépannée. Je vous invite à vous lancer comme j’ai pu le faire, avec, dans vos bagages, de l’émerveillement, une quête de plaisir et de sérendipité.

Bonne aventure !

Carte

loading
loading

Faites-le vous-même

Prêt à vous lancer ? Créez et personnalisez votre propre version de cette aventure en utilisant le Tour complet ci-dessous comme modèle.

De Paris aux confins des Pyrénées – Itinéraire complet

1 143 km

8 310 m

7 840 m

Dernière mise à jour : 18 avril 2024

Tours

  1. Étape 1 : De Paris à Villiers-le-Morhier — De Paris aux confins des Pyrénées

    05:40
    98,2 km
    17,3 km/h
    760 m
    690 m

    C’est la toute première fois que je vais partir seule en itinérance. J’étais déjà partie quelques jours en Vendée, au début du Printemps, mais je n’avais alors ni réchaud ni tente. Cette fois, j’ai tout avec moi : de quoi dormir dehors, me faire la popotte, un carnet, de quoi écrire et de la lecture

    par

    Personnaliser
    Voir
  2. En reprenant ma route vers Chartres, je quitte la Véloscénie, pour suivre l’itinéraire de Saint-Jacques à vélo. Une voie verte tranquille longe les bords de l’Eure qui me conduit jusqu’au pied de l’imposante cathédrale. Sur la place du marché, je bois un café et avale un croissant, en répondant aux questions

    par

  3. Inscrivez-vous pour découvrir des lieux similaires

    Obtenez des recommandations sur les meilleurs itinéraires, pics, et lieux d'exception.

  4. Au réveil, je rayonne de bonheur. La nuit a été réparatrice. Malheureusement, mon dérailleur ne peut pas en dire autant. Pour passer les vitesses qu’il me reste, je dois tirer sur la gaine qui longe mon cintre. Moyennement pratique. Sur ma route, je trouve un atelier de réparation où l’on répare tout

    par

  5. Aujourd’hui, je ne dois pas traîner. J’ai rendez-vous avec mon père qui vient à ma rencontre pour déjeuner à Tours. Je me presse un peu au départ, filant à toute vitesse sur une voie verte qui a été construite sur une ancienne voie ferrée, en bordure de la Brenne. Rapidement, je suis en avance et m

    par

  6. Au départ de Tours, je retrouve l’Eurovélo 3, la « véloroute des pèlerins ». Je la suis religieusement, passant par les petits villages de Veigné, Sorigny, Sainte-Maure-de-Touraine et Pusigny. Quand la route devient trop passante à mon goût, je décide de prendre la tangente. Quitte à rajouter du dénivel

    par

  7. Ce matin, je traverse la très belle forêt de Moulière. Émue, j’y chante une vieille peine de cœur. Je ne sais pas si c’est ça qui attire la pluie, mais elle se met rapidement à tomber. Sous les grandes murailles du château de Touffu, je rencontre un randonneur au long cours. Nous décidons d’aller prendre

    par

  8. C’est le septième jour consécutif que je suis sur la route. La fatigue commence à se faire sentir et je me gaufre sur l’asphalte au bout de cinq kilomètres, distraite par une grenouille et cette phrase lancée par un petit vieux quelques minutes auparavant « Et bah, elle a de bons mollets la petite

    par

  9. Ce matin, je pars en direction de la forêt en écoutant du Chopin. J’ai mal au genou et je me dis que je vais rester tranquille. Rien de trop dur, que des chemins roulants. La bonne intention n’aura pas duré longtemps.

    

    Je fais un bref arrêt au PMU pour prendre un café, ou je suis assaillie par les questions

    par

  10. À peine partie, me voilà déjà trempée. Il pleut tellement que je ne vois quasiment rien du paysage, qui défile sous mes pneus. Au bout de 15 kilomètres, un petit rayon de soleil pointe le bout de son nez, en surplomb de la petite rivière du Né.

    

    À Barbezieux, piteuse et détrempée, j’avise un PMU, qui

    par

  11. C’est le dernier jour de la première partie de mon voyage en solo. Ce soir, je serai au festival de journalisme de Couthures-sur-Garonne. Le soleil est au beau fixe et je m’offre un bon petit-déjeuner dans les hauteurs du village de Saint-Émilion, désert à cette époque de l’année.

    

    Puis je me mets en

    par

  12. Pour les trois dernières étapes de mon voyage, je suis rejointe par Thomas, un ami rencontré quelques semaines auparavant. Le rythme se calme et j’évite de mettre des traquenards sur notre itinéraire pour préserver notre amitié. Nous longeons un long moment le tranquille canal latéral à la Garonne.

    

    La

    par

  13. Bonjour @Michel Baylac, merci pour la recommandation ! J'y retournerai lors de mon prochain passage dans le coin, qui est absolument sublime. J'avais tracé cette étape lors de l'un de mes tout premier voyage à vélo :)

    par

  14. Aujourd’hui, nous rentrons dans les Pyrénées. Je m’autorise à ponctuer notre route de petites sections caillouteuses et cahoteuses. Nous suivons avec plus ou moins de fidélité le cours de la Baïse. À Trie-sur-Baïse, je pousse la porte de l’église qui a de très jolis murs peints. Les maisons ont une architecture

    par

Fan de cette Collection ?

Questions et commentaires

    loading

Collection Stats

  • Tours
    13
  • Distance
    1 218 km
  • Durée
    66:09 h
  • Élévation
    10 180 m

Vous aimerez peut-être

Dans les pas de Cro-Magnon — un voyage préhistorique

Sortie à vélo - Collection par Vincent Reboul

Nature et culture — Découvrir la Loire et ses châteaux à vélo

Sortie à vélo - Collection par Explore France

La TDS — 6 jours de trail sauvages et exigeants entre l’Italie et la France

Course à pied - Collection par Steph Lightfoot

Au pas de l’âne — Les monts du Cantal en famille

Randonnée - Collection par Deki Fourcin