Il est difficile de ne pas être attiré par le paysage qui, dans une longue séquence plate, va du parc national du Grand-Paradis au mont Rose. Surtout si vous vous rendez entre Turin et Milan, en voiture ou en train, par une de ces journées claires, lorsque le vent descend des montagnes du Val d'Aoste et dessine des nuages d'une extraordinaire beauté.

Mais ce qui frappe l'œil du voyageur, c'est une crête qui s'élève soudainement de la plaine. Ce sont les montagnes qui forment la toile de fond du Biella. Elles se développent entre deux massifs qui forment une porte vers le Biella, et portent le même nom de Mombarone (baron, en piémontais, signifie tas). À l'ouest, au-dessus d'Ivrea, se trouve le Mombarone di Andrate, à l'est celui de Coggiola, à l'entrée de Valsesia. Entre les deux, il y a des vallées, des collines, des routes panoramiques, des villages et des forêts.

Pensez donc à vous arrêter à mi-chemin et à rejoindre Biella pour vous mettre en selle. Vous y trouverez un itinéraire en boucle qui traverse une bonne partie de la province et vous permet d'apprécier ses paysages les plus célèbres. Vous découvrirez aussi des coins préservés et cachés, ignorés par les cartes, oubliés dans l’esprit et les jambes des âmes passionnées.

(Adapté pour komoot d'une partie du texte de « Alvento Destinations », un livre de 13 idées de voyage que tout cycliste digne de ce nom se doit d’accomplir : alvento.cc/prodotto/alvento-destinations-italy-unknown/)