Tornanti dei Castelli di Monfumo

Comme toutes les collines d'Asolo, "un coin de Toscane" dans la région de Trévise.

L'une des plus belles vues sur les collines autour de Monfumo

L'hypothèse la plus probable lie le toponyme à la formation de nuages autour du sommet des montagnes. Très faible est l'explication fournie par Gina Fasoli qui, plaçant la localité le long de la frontière du royaume lombard, la rapproche de la coutume de signaler la fumée à des fins défensives.
Il y a très peu de trouvailles concernant l'histoire la plus ancienne, alors que les références sur la période médiévale abondent. Au début du XIIe siècle, chaque hameau constituait un fief gravitant autour de la commune de Trévise : les Maltraversi (également appelés da Monfumo) s'installèrent à Monfumo et la famille du même nom à Castelli. Les deux familles vivaient dans leurs forts respectifs, qui ont dû s'élever là où se trouvent aujourd'hui les églises paroissiales des villes.
Maltraversi et Castelli étaient liés à la faction gibeline et au XIIIe siècle, ils se sont rangés du côté des Scaligeri en s'opposant aux Guelfes représentés par les Caminesi et les évêques de Feltre et de Trévise. Leur défaite fut cependant sanctionnée par la conquête de la Sérénissime, qui abolit les fiefs en établissant la podesteria d'Asolo, gouvernée par des recteurs vénitiens.
La municipalité actuelle de Monfumo a été créée en 1810 pendant la domination napoléonienne, séparant le territoire de celui d'Asolo. En 1928, l'institution est supprimée et regroupée à Asolo, puis retrouve définitivement son autonomie en 1945.