Grete-Minde-Haus

Grete Minde était une fille pauvre de Tangermünder issue d'une bonne famille qui a été exécutée pour incendie criminel. Un mémorial littéraire lui a été érigé dans la nouvelle Grete Minde de Theodor Fontane. Dans la nouvelle, après que son amère injustice a été commise, elle met le feu à la ville de Tangermünde et meurt dans les flammes avec de nombreux Tangermünders.

Le Grete Minde Haus se trouve près de l'Eulenturm et se trouve dans une rue latérale.

En fait, Marguerite de Minden — Wikipédia
Margarete von Minden est issue d'une famille patricienne de Tangermünde. Son père est Peter von Minden, qui a été expulsé de la ville pour homicide involontaire. On ne sait rien de sa mère[1] (selon une autre source, une catholique espagnole[2]), c'est pourquoi elle a ensuite été considérée comme une enfant illégitime. Après la mort de son père, elle n'a pas pu prouver son appartenance à la famille et s'est sentie privée de son héritage.[3] Ses tentatives pour réclamer son héritage ont échoué. En 1616, à Stendal, elle épousa Antonius « Tönnies » Meilahn, un vagabond sans revenus qui fut condamné à plusieurs reprises pour vol. Margarete de Minden gagnait un maigre revenu en tant qu'herboriste et diseuse de bonne aventure.[1]Après l'incendie dévastateur de la ville de Tangermünde le 13 septembre 1617, Margarete von Minden faisait partie des personnes soupçonnées d'incendie criminel ; son motif aurait été la vengeance à cause de l'héritage qui lui avait été refusé. Elle fut condamnée à mort sur le bûcher le 13 mars 1619 et exécutée le 22 mars.[1] Cependant, leur culpabilité est remise en question par les historiens.[2]