Burgruine Kallmünz

Les ruines du Spornburg sur le Schlossberg avec les restes d'un vaste complexe préhistorique de la période celtique montrent un mur de section du début du Moyen Âge (environ 900), le soi-disant mur de Hongrie. Il protégea un grand refuge qui servit de retraite à la population de la région lors des invasions hongroises. Il a été mentionné pour la première fois en 983 dans un document de l'évêque Wolfgang. Le château, stratégiquement situé entre Naabtal et Vilstal à l'intersection de plusieurs rues anciennes, dont les constructeurs ne sont finalement pas clairs, sécurisait un poste de douane impérial qui fut qualifié d'« ancien » en 1230. Le château a été mis en gage par Louis le Bavarois en 1344, d'abord à Ratisbonne, plus tard à la Thuringe, puis à la Hesse. Quelques années plus tard, des branches changeantes de la famille Wittelsbach (Palatinat, Haute-Bavière, Palatinat-Neubourg) reviennent en possession du château. En 1358, le comte palatin Ruprecht I fut autorisé à racheter le château et, en 1361, il y fit exécuter des travaux de construction. Ce n'est qu'en 1459 que le duc Albrecht III réussit à regagner le château de Kallmünz et le marché de la Haute-Bavière. Pendant la guerre de Succession de Landshut, les troupes palatines mirent le feu au château en 1504. Après sa reconstruction lors de la guerre de Trente Ans, il fut pillé par les troupes impériales en 1633, et finalement détruit par un incendie en 1641 par les troupes suédoises puis servit comme carrière. En 1793, le château est devenu la propriété de la commune et a été maintes fois rénové depuis la fin du XIXe siècle.

Merveilleux endroit pour se faire une idée du Moyen Âge du Haut-Palatinat. Et la vue sur la vallée de Naab jusqu'à la ville de Kallmünz vaut à elle seule le détour.

Chronométrez la vue non pas sur Kallmünz mais sur Vils, c'est-à-dire vers l'ouest. A aussi son charme !