Mémorial des victimes du nazisme

En avril 1945, deux jours avant l'arrivée des troupes britanniques, le fermier Willi Rogge est assassiné par des membres de l'organisation fasciste Werwolf. Les meurtriers ont mis un signe dans son dos : « Quiconque trahit son peuple meurt ! Le fermier avait été trop excité pour être libéré par les Anglais. En 2009, un mémorial a été inauguré à côté de l'église de Dötlingen. Sur la stèle de granit, aujourd'hui presque couverte de buissons, il est écrit : « A la mémoire des victimes de la tyrannie national-socialiste 1933-1945 ». Willi Rogge était l'une de ces victimes, bien qu'il n'y ait rien à suggérer... tout au plus, le mot "meurtre" dans la section en acier du mémorial.

Après de longues discussions, le mémorial des victimes du national-socialisme a été érigé en 2009. Bien caché et facile à oublier, à côté des monuments aux morts des guerres mondiales et de la guerre de France, c'est maintenant. Une pierre de granit fendue, au pied de laquelle se trouve une plaque d'acier rouillée avec les cinq mots : persécution, travail forcé, évasion, déplacement, meurtre.

"Mord" signifie Willi Rogge, qui a été abattu peu avant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ses meurtriers ont mis un signe sur sa poitrine : "Quiconque trahit son peuple, meurt !". Le fermier Rogge avait trop attendu la libération par les Anglais. Les auteurs étaient de soi-disant loups-garous, les fidèles fanatiques d'Hitler. L'un d'eux était Georg Schnibben.

Cordt Schnibben (fils de Georg Schnibben et journaliste du SPIEGEL) a traité de l'histoire passée dans l'article "Mon père, un loup-garou" ...
spiegel.de/spiegel/print/d-126511961.html

Un excellent article de Cord Schnibben, essentiellement une « lecture obligatoire » pour comprendre la manière difficile dont les Dötlinger gèrent leur passé nazi (« Reichsmusterdorf »).