Santa Maria di Leuca

Le nom Santa Maria di Leuca dérive du grec "leukós" ou blanc, ceci peut-être dû à la couleur des rochers, ou aux maisons peintes à la chaux, ou au fait que, arrivant de Grèce avec le soleil de l'aube derrière le rivage était illuminé d'une lumière claire. Bien qu'il n'y ait pas d'informations certaines sur les origines de cette ville, certaines découvertes archéologiques confirment la présence de colonies datant de l'âge du bronze. Même Santa Maria di Leuca, comme d'autres endroits de la côte du Salento, a été indiquée comme le lieu où Énée a atterri en fuyant Troie alors que, selon la tradition chrétienne, c'est précisément ici que l'apôtre Pierre est arrivé de Palestine lors de son voyage à Rome. Le territoire de Santa Maria di Leuca comprend Punta Meliso qui sépare conventionnellement la mer Adriatique de la mer Ionienne.

C'est l'endroit le plus au sud de la région des Pouilles et abrite l'église datant du milieu des années 1700 - avant le sanctuaire, puis la basilique - également appelée "Santa Maria De finibus Terrae" (de la fin du monde), en raison d'une ancienne croyance qui la considérait comme la limite de toutes les terres émergées. Aujourd'hui, ce lieu, où est également basé le phare homonyme, représente également l'union des deux mers : l'Adriatique orientale et la mer Ionienne occidentale.

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