Kleine begraafplaats slachtoffers WO1

C'est l'un des plus petits cimetières de victimes de la Première Guerre mondiale à Ypres et dans les environs, mais il n'en est pas moins émouvant.

Ce que vous remarquerez sûrement, quelle que soit leur taille : Vous trouverez toujours des coquelicots (artificiels) dans les cimetières. De quoi s'agit-il? Le 3 mai 1915, à Ypres, un officier canadien écrit les premiers mots d'un poème devenu célèbre : « Dans les champs de Flandre soufflent les coquelicots ».

Le poème de John McCrae n'est pas le seul lien entre le coquelicot et la guerre. Les coquelicots poussent sur les décombres et dans les endroits où le sol a été fréquemment déplacé. Les champs de bataille de Flandre sont un gros tas de terre déchirée par la guerre, déchirée par des milliers d'obus. Cela a permis aux graines de germer. La profusion de coquelicots rouges sur les champs de bataille de Flandre - souvent la seule tache de couleur dans un triste paysage de ruines, de boue et de cratères de bombes - a à voir avec la guerre.

Avec sa couleur rouge foncé comme le sang abondant versé par les soldats et un cœur noir comme une blessure par balle, le coquelicot est devenu un symbole de commémoration de la Première Guerre mondiale.

Un endroit pour faire une pause un instant

Cimetière des Remparts, Porte de Lille situé à la Porte de Lille est l'un des cimetières les plus joliment situés du front occidental.
Le cimetière est situé au sommet des anciens murs de la forteresse, sous lesquels se trouvaient des abris contre les tirs entrants.
D'octobre 1914 à l'été 1918, Ypres était le centre du saillant (Sailent) qui était aux mains des troupes du Commonwealth pendant la guerre (au début, les Français contrôlaient également Ypres). À partir d’avril 1915, la ville fut bombardée et entièrement détruite. Le cimetière a été créé par les Français en novembre 1914 et utilisé par intermittence par les forces du Commonwealth de février 1915 à avril 1918.
Les tombes françaises ont été enlevées après la guerre. Au début, de nombreux autres morts furent enterrés dans les forteresses, mais ceux-ci furent transférés après la guerre dans d'autres cimetières. Seuls les 198 du cimetière des Remparts sont restés, dont 10 non identifiés.
Saviez-vous que les 14 soldats néo-zélandais enterrés aux Remparts étaient des Maoris ?
Nous nous rappellerons d'eux