Cyclisme sur route - Incontournable
Position:Leiden, South Holland, Pays-Bas
Poème d'ADAM MICKIEWICZ, Zavosse 1798 - Constantinopel 1855
Original en polonais"BAJDARY"
« Je lâche mon cheval au vent et n'épargne pas les coups ;
Les forêts. vallées, rochers, tour à tour, dans la précipitation
Il coule à mes pieds, meurt comme les vagues d'un ruisseau ;
Je veux m'enivrer, m'enivrer de ce tourbillon d'images.Et quand un cheval écumeux n'obéit pas aux ordres,
Quand le monde perd ses couleurs sous toutes les ténèbres,
Comme dans un miroir brisé, ainsi dans mon œil dur
Il y a des marches de forêts et de vallées et de glacis.La terre dort, je ne dors pas ; saute dans les lions de mer,
Un bonhomme de neige noir et ivre avec un coup sur le rivage de la rivière,
Je m'incline devant lui, étends mes bras,Une vague éclate au-dessus de nous, le chaos a des occasions ;
J'attends la pensée, comme un bateau recroquevillé de tourbillons,
Il s'estompe et oublie un instant les peurs."===============================
Anglais de muurgedichten.nlMAUVAISES
Je fouette mon cheval dans le vent et vois
Bois, vallées, rochers, culbutes et luttes, s'illuminent,
Couler et disparaître comme les vagues d'un ruisseau :
J'ai envie d'être hébété par ce tourbillon de paysages.Et quand mon cheval écumant n'obéira pas,
Quand le monde devient incolore pris dans un faisceau sombre,
Les bois, les vallées et les rochers passent dans un mauvais rêve
À travers le miroir brisé de mon œil desséché.La Terre dort, pas moi. Je saute dans le ventre de la mer.
La grande vague noire rugit alors qu'elle se précipite à terre.
Je penche la tête, je m'allonge comme un mariéVers le déferlement de la vague. Entouré de son rugissement
J'attends que les tourbillons conduisent mes pensées à la ruine,
Un bateau a chaviré et noyé : le noyau de l'oubli.Traduction : Cinq siècles de poésie polonaise
28 septembre 2021
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