Sant Martí de Mata

L'ermitage de San Martí de Mata est situé au NE de la municipalité de Mataró, dans le quartier de Mata, presque limitrophe de la municipalité de Llavaneras, sur le versant sud de la côte.

Chapelle rurale qui au Moyen Âge servait de paroisse à la population dispersée du quartier. Juridiquement, elle dépendait du château de Mataró et ecclésiastiquement, elle était suffragante de Santa María de «Civitas fractos» ou Mataró. La première mention d'une chapelle dédiée à Saint Martin date de l'an 878.[2] Le toponyme Mata apparaît en 963. La chapelle apparaît dans plusieurs documents des XIe et XIIe siècles dans les limites territoriales En 1065, Berenguer Armengol légua au église de San Martín de Mata le blé qu'il y avait. L'année 1096 semble déjà apparaître comme suffragante de Santa María de Mataró. Le juge Ramón Guinart, dans son testament, a légué à l'église deux onces pour la lumière, un antiphonaire et un hymne et la donation d'un terrain avec des vignes et des oliviers faite par l'évêque Oleguer de Barcelone à Ramón Mir à Santa María «Civitas fractos» est remarquable. , Sant Andreu de Llavaneres et Sant Martí de Mata.

Ce temple fut appelé, pendant un temps, Santa María de Mata (mentionnée en 1345), probablement à cause de l'image de la Vierge qui se trouvait sur l'autel, à côté de celle de San Martín. Il existe plusieurs réformes documentées. En 1581, en 1767 selon une inscription sur le mur latéral «YEAR MDCCLXVII SE mend» dans lequel l'autel baroque a été construit.

En 1926, une partie du toit s'est effondrée et l'autel baroque avait l'air pitoyable. En 1933, il était dans un état délabré, sans toit et les murs étaient sur le point de tomber. Le propriétaire, Pablo Schleicher a consolidé et refait la toiture. D'autres personnes du quartier et l'Association scientifique et excursionniste de Mataró ont collaboré à la restauration du retable baroque qui, avec les images, a été brûlé pendant la guerre civile (1936-1939). En 1955, les murs, le toit, le trottoir et l'autel maintenant en pierre ont été reconstruits. L'archéologue Marià Ribas y Bertran a effectué des fouilles. En 1976, plusieurs sépultures ont été trouvées et documentées.