Chiesa dei Santi Protaso e Gervaso

Lieu de culte et de prière

il longe la piste cyclable pratiquement plate. Convient aux familles avec enfants, bien pavé et parfois ombragé. A parcourir en toute sérénité entouré de verdure.

L'église paroissiale actuelle[1] a été construite entre 1806 et 1820 pour remplacer l'ancien édifice sacré qui, selon la tradition chrétienne, avait l'abside avec l'autel à l'est (vers le canal Martesana), la façade tournée vers l'ouest et occupait le zone du cimetière actuel. La raison de ce remplacement complet est la volonté du duc Gian Galeazzo Serbelloni (1744-1802), seigneur de Gorgonzola. Serbelloni obligea son unique héritier, Luigia Busca, à consacrer un revenu annuel de 16 000 lires à la construction et à l'entretien de deux bâtiments à construire de toutes pièces à Gorgonzola : l'église et l'hôpital. Le duc a également indiqué le nom du responsable des projets, le Tessinois Simone Cantoni (1739-1818), architecte de confiance de son père Gabrio et auteur, entre autres, du palais Serbelloni à Milan (ainsi que la reconstruction du palais ducal de Gênes et de nombreuses églises et villas entre la Lombardie et le canton du Tessin).

L'ensemble monumental conçu par Cantoni envisage, après quelques hypothèses conceptuelles non réalisées[2], de laisser libre l'espace occupé par l'ancienne église et de construire la nouvelle avec une abside au nord et une façade au sud. Le 1er juin 1806, avec une cérémonie solennelle, les travaux, malgré les interruptions et les retards, se poursuivirent même après la mort de l'architecte Cantoni, tombé malade lors d'une inspection du chantier en 1818 et enterré dans le mausolée qu'il avait lui-même conçu. Le nouveau temple fut consacré le 22 octobre 1820 par l'archevêque de Milan, le cardinal Gaisruck, même si les travaux d'achèvement et de décoration se poursuivirent pendant la majeure partie des décennies suivantes (le pronaos au centre de la façade date de 1881).

Le titre de prépositural dont se vante l'église de Gorgonzola rappelle le rôle de capitale de la paroisse du même nom, référence religieuse et civile pour la région environnante depuis au moins le Xe siècle.