Tunnel Romberg

Peu avant les limites de la ville de Burscheid, le tracé de l'ancien Balkan Express passe sous le pont qui relie la petite ville de Romberg à la Burscheider Straße et au reste du monde. Cependant, le bâtiment du XVIIIe siècle s'effrite et devrait être rénové en profondeur. Techniquement, ce serait tout à fait faisable, sinon très bon marché.Cependant, Romberg serait alors coupé du monde extérieur pendant des semaines, voire des mois. Les considérations d'utiliser temporairement quelques chemins de terre pendant cette période ont échoué car les pompiers et les ambulances doivent toujours se précipiter en cas d'urgence par le chemin le plus court possible.Et cela n'aurait pas été amusant non plus pour l'élimination des ordures ni pour les Romberger eux-mêmes. Ainsi, la ville, qui avait « hérité » du pont de la Deutsche Bahn il y a des décennies, a décidé de remplir les arches en pierre naturelle avec de la terre.
La ville voisine de Burscheid avait déjà fait de même avec le pont Jahnstraße, bien qu'à l'époque on ne parlait pas de piste cyclable. Dans le cas de Romberg, l'association de développement s'est exprimée en temps utile avant qu'une décision ne soit prise et a souligné que les usagers de l'itinéraire devaient avoir un moyen de surmonter l'obstacle. De préférence sans rampes, car elles sont difficiles à gérer.La solution peut être vue à Romberg et consiste en un tube en tôle d'acier vissé à partir de nombreux segments individuels. Le tunnel a été fixé avec du gravier coulé sur le côté, sur le sol et à la toute fin du béton mince. L'ensemble a ensuite été planté, et seules les extrémités supérieures des arches en briques sont visibles du pont lui-même.Les coûts étaient d'environ 210 000 euros, alors que le contournement vers Romberg aurait coûté à lui seul environ 300 000 euros pendant la réparation du pont. La « solution d'urgence » est aussi économique.

L'un des nombreux petits tunnels sur la route, il n'y a donc pas de passages à niveau et il est toujours facile de traverser.