Lavoirs publics

Les lavoirs permettaient à toutes les ménagères de laver leur linge sans avoir à chaque fois à rejoindre la rivière, avec de lourds paniers remplis de draps et de torchons.Silvio Benigno Crespi a écrit que :
« Le lavoir public évite aux femmes de parcourir de longues distances avec le poids du linge sur le dos ou sur les bras pour aller à la rivière, et courir le risque de se laver dans ses eaux tumultueuses. Il est divisé en deux parties, dont l'une sert à laver et l'autre à rincer et, dans cette dernière, environ cent litres d'eau par minute entrent, qui passent ensuite dans la première au-dessus d'une brosse spéciale, et sont immédiatement déversé dans un trou d'homme ».

A l'époque, faire construire un lavoir à proximité des habitations et dans les réservoirs duquel on faisait couler l'eau chauffée dans l'usine était considéré comme un confort inimaginable mis à la disposition de la population ouvrière par l'usine.La housse permettait également de laver les vêtements même les jours de pluie.

Le lavoir a été construit à la demande de la municipalité, qui a imposé sa construction à la famille Crespi, en échange de l'octroi du permis de construire la passerelle (1883) qui relie encore aujourd'hui Crespi d'Adda à Concesa, traversant à la fois la canal de dérivation d'eau et la rivière Adda.