Rue des supiros

La rue commence à la Plaza Mayor et descend vers le Río de la Plata. C'est une rue étroite de style portugais avec des pavés en forme de coin et sans trottoirs, les côtés descendant vers le centre, formant un canal de drainage.Construites dans la première moitié du XVIIIe siècle, les maisons ont des murs en pierre, des toits en tuiles et des sols en carreaux de céramique. Les portes et les fenêtres sont petites et en bois, seules les maisons aux toits à pignon ont survécu, mais il y avait aussi des maisons à trois et quatre toits en pente.voir : es.m.wikipedia.org/wiki/Calle_de_los_Suspiros

La calle de los suspiros (en allemand = allée des soupirs) est l'un des sites les plus célèbres de Colonia del Sacramento.Vous avez une impression du boom de ces années-là et vous êtes transporté dans le temps. Les bâtiments sont fascinants et dégagent un charme difficile à décrire. Certains bâtiments ont plus de 300 ans et restent pourtant dans un état impeccable. Dans de nombreux cas, vous pouvez toujours voir la couleur d'origine, qui n'a été modifiée que par des circonstances naturelles telles que la météo et le temps.
Les histoires et mythes de « Sighing Alley » sont nombreux et certains sont racontés encore et encore.
- On raconte que les esclaves condamnés soupiraient pendant leur transport sur la route vers le Rio de la Plata. Ils les ont ensuite noyés dans la rivière à marée haute.
- Il semblerait qu'après leur arrivée, les esclaves aient été emmenés des bateaux directement vers les caves de la rue de los Suspiros, où ils ont dû travailler jusqu'à leur mort. Ces soupirs s'étendirent donc jusqu'au silence de la mort des esclaves.
- Un autre mythe est que les soupirs provenaient des bordels de la rue de los suspiros. Les marins sont arrivés à Colonia fatigués du travail et voulaient s'offrir un peu de plaisir.
- Dans le même ordre d'idées, on dit aussi que les marins se promenaient dans la ruelle et observaient les prostituées, soupirant devant leur beauté.
- Une autre histoire très triste raconte qu'une jeune fille attend ici son supposé amant. Un inconnu lui a enfoncé un poignard dans la poitrine. Le soupir face à la mort fut la seule chose qui fut entendue lorsque la jeune fille disparut.
À ce jour, aucune de ces histoires n’a été confirmée scientifiquement.
Source : uruguay-inside.de/project/calle-de-los-suspiros