Troupeau de Heidschnucken

Avec leur morsure, les Heide-Schnucken veillent à ce que les plantes de bruyère ne se lignifient pas, mais restent jeunes et fraîches, et elles écrasent également les toiles d'araignées entre les zones de bruyère. En conséquence, les abeilles ne peuvent pas s'y coincer et peuvent polliniser les fleurs sans être dérangées et récolter le nectar. D'autre part, les pousses savoureuses de la bruyère commune servent de nourriture aux escargots. Puisque les moutons Heidschnucke ne peuvent rien faire avec du miel, les humains sont les bénéficiaires de cette symbiose.

Heidschnucken et Moorschnucken
Le Schnucke descend du mouflon. Plus un mouton vieillit, plus il devient gris. Sa qualité la plus importante est la frugalité. Toute l'année - même en hiver - ils tirent les parties les plus nutritives sur les vastes zones de bruyère et "fouinent" entre les buissons de bruyère secs et ligneux.
Ce comportement de la tige préserve finalement la bruyère. En automne et en hiver, les herbes entre les buissons de bruyère ont séché. Ensuite, les Schnucken grignotent les pointes des pousses de la lande - ils rajeunissent, pour ainsi dire, et s'assurent ainsi qu'ils repoussent de manière dense et touffue au printemps.
Même plus tôt dans l'année que la bruyère qui aime la chaleur, les herbes recommencent à pousser - bien sûr, les brins d'herbe sont plus délicats et énergiques que ce que la bruyère a à offrir. C'est pourquoi les Schnucken préfèrent l'herbe au printemps et en été. Parfois ils la "fauchent" plus, parfois moins en profondeur et suppriment ainsi la concurrence de la bruyère commune.
Les Moorschnucke ne dérangent pas l'eau jusqu'aux genoux et ils peuvent également se libérer des trous de tourbière, ce que les Heidschnucke ne peuvent pas faire,