Rucher traditionnel

Sur le chemin se trouve le rucher traditionnel de la population entouré d'un mur de pierre pour empêcher l'entrée des animaux. L'utilisation d'argile, de bois, de quartzite, d'ardoise et d'autres matériaux du terrain produit une architecture mimétique, totalement intégrée à l'environnement au point de passer inaperçue car faisant partie du paysage rural. Les constructions auxiliaires les plus caractéristiques de l'architecture noire sont les hangars, les enclos de mise bas et les clôtures, dans la plupart des cas ils servent à contrôler le bétail et à défendre les pâturages de fauche, les ruchers et les cultures fruitières, mais ils servent aussi à délimiter les chemins traditionnels et les anciennes routes que les habitants des villes des vallées montagneuses utilisent depuis des siècles pour communiquer. Les herrènes ou parcelles clôturées entre les prés de chênes sont construites à l'aide de murs de blocs d'ardoise brute, alternant avec de grandes dalles d'ardoise ou des bateaux à radeaux, complétant la clôture par d'autres dalles horizontales ou bateaux de couverture, donnant à la construction un aspect primitif et mégalithique. . Les ruches sont faites de troncs de chêne creux, recouverts de dalles d'ardoise et scellés avec des feuilles d'étain et d'adobe. Sur le chemin de la ville, vous pourrez également voir la reproduction d'une cave à charbon traditionnelle, un rappel des modes de vie anciens et des métiers d'autrefois. D'un côté du bâtiment se trouve un panneau d'interprétation du métier de charbonnier.