Hêtre de tête

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Dans certaines zones forestières de feuillus du Kottenforst, les arbres à tête, principalement le hêtre rouge (Fagus silvatica), témoignent d'une forme d'exploitation forestière pratiquée depuis des siècles, le pâturage forestier. Les arbres sont estimés à environ 150 à 250 ans.

La forme de l'arbre principal a été créée en coupant les branches à intervalles réguliers au-dessus de la portée du bétail au pâturage. Le bois était principalement utilisé comme bois de chauffage, les jeunes branches et brindilles étaient également séchées dans les feuilles et servaient de substitut au foin pour l'alimentation hivernale du bétail.

Du fait de l'abandon des pâturages forestiers et de l'utilisation des arbres de tête, certains d'entre eux ont développé des schémas de croissance qui semblent assez atypiques de l'arbre ; c'est de là que provient la désignation populaire des arbres individuels souvent très imposants comme "hêtres fantômes".

Une autre conséquence plutôt négative de l'abandon de l'utilisation est la croissance incontrôlée de la cime, qui à un moment donné devient un problème statique pour l'arbre. Lorsque les grosses branches se cassent, de vastes zones de casse et de blessures au tronc se produisent, ce qui met alors rapidement en danger la stabilité de l'ensemble des arbres. Ainsi, de plus en plus de têtes d'arbres à proximité des chemins ont été fortement raccourcies voire abattues pour des raisons de sécurité routière.

Les vieux arbres de tête avec leurs creux d'arbres sont des habitats pour de nombreuses espèces animales rares et menacées dans notre paysage culturel actuel, comme la chouette chevêche et le pigeon colombin, divers types de coléoptères et d'abeilles ainsi que les chauves-souris ; ils sont donc particulièrement précieux d'un point de vue écologique. De plus, ils sont le dernier témoignage d'une forme historique d'utilisation de la forêt et, pour cette raison, méritent certainement d'être préservés.

un arbre au tronc puissant