Banc de pierre "Hochgaisstall

Pendant des siècles, le plus grand fief fermier de la Gnotschaft ou de l'ancienne commune d'Au s'y trouvait. Même le seigle était cultivé à cette altitude à cette époque. Sous sa forme sauvage, ce grain peut encore être trouvé dans la forêt à côté du chemin. En raison d'un manque d'eau, la propriété a été vendue à l'administration forestière royale bavaroise et les derniers propriétaires ont déménagé au centre d'Oberau.
Mais revenons au fief de Hochgaistall. Un propriétaire y aurait vécu vers 1700, qui aurait pratiqué toutes sortes de magies noires et blanches, les "Gaisstall-Mandl". Beaucoup d'histoires sont racontées à son sujet. Le fermier Hochgaistall montait toujours dans le village sur un cheval gris blanc et était très fier. Il a voyagé dans tout le pays et on dit qu'il n'est pas revenu d'un de ses voyages. Un jour, vers le soir, les valets de ferme seraient venus avec leurs attelages de chevaux pour travailler les champs. Le fermier de Hochgaistall leur avait ordonné de faire ce travail et ils pensaient qu'ils ne pourraient pas commencer le lendemain matin parce que le fumier ne s'était pas encore répandu sur le champ. Mais le fermier les a calmés et leur a dit qu'ils pouvaient dormir tranquilles, il s'en occuperait. Lorsque les ouvriers agricoles se levaient tôt le matin, le fumier était soigneusement répandu sur tout le champ. L'un des serviteurs regarda par la fenêtre au clair de lune et vit combien de petits "Manderl", probablement les nains d'Untersberg, apportaient le fumier au pré.
Une autre fois, alors qu'elle récoltait du foin, une servante avait oublié la grande cruche d'eau loin dans le champ. Quand elle en a parlé avec le fermier et qu'elle a dû remonter sur ses dents pour obtenir la cruche, il a répondu qu'il y avait un moyen plus simple. Il mit deux doigts dans sa bouche et poussa un sifflement aigu, après quoi la cruche de pierre dégringola d'elle-même la pente et resta intacte devant la maison.
Une autre histoire du légendaire "Gaisstall-Mandl" commence par une soirée d'automne nuageuse et froide. Un vent glacial sifflait du Rossfeld, annonçant déjà les premières neiges. Le fermier faisait le tour de sa maison avant d'aller se coucher, lorsqu'il vit des voyageurs avec leurs femmes et leurs enfants s'approcher de sa propriété. Ils ont demandé un logement et ont dit que s'ils pouvaient rester dans la grange, ils seraient heureux. Le fermier les conduisit dans la grange remplie de foin et de paille et dit qu'ici ils étaient bien protégés de la fraîcheur de la nuit. Il leur a également inculqué à cause du risque d'incendie dans la grange remplie, oui, pas de feu et pas de lumière pour brûler. Mais les visiteurs n'ont prêté aucune attention aux paroles du fermier. Bientôt brûlé au milieu
de foin et de paille un joyeux feu qui illuminait la grange de flammes vacillantes et répandait une chaleur douillette. Mais curieusement, le foin et la paille qui se trouvaient près du feu n'ont pas pris feu. Le peuple avait manifestement des pouvoirs mystérieux et contrôlait ainsi ce feu. Le fermier Hochgaisstall remarqua ce que faisaient ses quartiers et entra dans la grange. Quand il a dit qu'il avait interdit de faire du feu, ses invités ont ri et ont dit qu'il pouvait dormir tranquille. Puis il s'est mis en colère et a crié qu'il l'avait interdit de toute façon. Puis il marcha précipitamment devant la maison, prit du mur un tamis à grains ronds à larges mailles, un soi-disant "Rosler", puisa de l'eau du puits et la porta dans la grange, sans qu'une seule goutte d'eau ne coule à travers le tamis. Arrivé dans la grange, il éteint le mystérieux feu du peuple. Quand ils ont remarqué que le fermier avait encore plus de pouvoir magique qu'eux, ils ont couru hors de la grange et se sont enfuis dans la nuit noire.
sortis et n'ont jamais été revus.