Montréal, petite cité médiévale

Au sommet d'une colline que vous verrez se dessiner en arrivant, nécessitant de faire un écart des routes principales pour pénétrer dans le bourg ancien, Montréal a su conserver une ambiance médiévale qui frappe dès le passage de la première porte des remparts, dite "Porte d'en bas".
Au XIII° siècle, la place forte se composait de trois enceintes percées de portes en arc brisé surmontées de tours. Une première enceinte isolait le château et la collégiale du reste du sommet de la colline, où logeaient certainement la garnison, elle même à l’abri d’une deuxième enceinte. La porte qui en fermait l’accès a disparu mais la base d’une échauguette toute proche est encore visible. Une troisième ligne de remparts protégeait la ville à flan de colline. De belles demeures anciennes, dont certaines sont dotées de fenêtres à meneaux ou agrémentées de jardins colorés, bordent la rue principale et quelques ruelles pittoresques. Après une petite grimpette, vous pourrez passer la seconde porte historique restante dite "Porte d'en haut" qui ouvre l'accès à la Collégiale, construite au XIIe siècle et restaurée au XIXe par l'architecte Viollet-le-Duc. La place jouxtant le collégiale s'apparente à un belvédère offrant un panorama sur la campagne environnante.
Pour l'anecdote, cette Montréal bourguignonne fait partie de "L'association des Montréal de France et d'Europe" avec 3 autres homonymes parfaites dans l'Aude, l'Ardèche et le Gers (je n'ai eu l'occasion de visiter que cette dernière qui est également une charmante bourgade), et également Montréal la Cluse (dans l'Ain), Montréal Les Sources (Drôme) et même Monreal Eifel (en Allemagne).