Croix expiatoire

Les croix de couloir étaient destinées à inciter les passants à prier pour une personne décédée subitement sans avoir pu recevoir les derniers sacrements. Si quelqu'un était tué lors d'une dispute ou involontairement, le coupable devait s'entendre avec la famille de la victime. Des contrats de réparation de droit privé ont été conclus entre les parties concernées. À partir de 1300, on dit qu'il était d'usage de placer une croix de pierre d'expiation sur les lieux du crime ou là où les proches le souhaitaient. Des traités d'expiation du Haut-Palatinat et de Saxe ont été conservés, dans lesquels le placement d'une croix d'expiation est expressément convenue.Un traité d'expiation complet de 1463 a été conservé à Weikersheim. Pour le meurtre d'un fils, les proches et l'auteur ont négocié la réparation habituelle par l'intermédiaire de deux arbitres : une croix de pierre, une messe avec deux prêtres, dix livres de cire pour les bougies, 45 florins pour frais et compensation, un pantalon chacun. aux arbitres, à l'huissier et à l'huissier, ainsi que deux seaux de vin aux suiveurs des deux parties.[1] Depuis 1530, aucune croix expiatoire n'a été érigée dans les zones protestantes.