The Rock

Les origines du château, mentionné pour la première fois en 1393 sous le nom de Castrum novum, remontent au XIIe siècle. En général, la création de la Rocca est identifiée à la date de 1124, lorsque l'évêque de Trente Altmann von Lurngau donna aux habitants de la ville de Riva l'autorisation de construire un château. Cependant, on ne peut pas dire avec certitude s'il s'agissait de la Rocca ou du soi-disant vieux château situé plus à l'ouest dans la zone du port actuel, dont il n'y a plus aucune trace.[1]Sous le prince-évêque Egno d'Eppan, le complexe passa sous le contrôle des comtes d'Arco à la fin du XIIIe siècle, qui tentèrent alors en vain de faire valoir leurs droits héréditaires sur la ville et le château. Quoi qu'il en soit, le comte Odorico Panziera von Arco l'a fait agrandir, mais a dû s'abstenir de formuler d'autres exigences après que l'évêque Henri II a menacé de son excommunication. Dans la période qui suivit, Riva tomba brièvement sous le contrôle du comte du Tyrol Meinhard II. Mais dès 1293, les Tyroliens furent chassés par les Scaligers, qui purent reprendre possession de Riva en 1303, mais durent. céder la place pour la deuxième fois aux Scaligers sous Mastino II en 1343.[2][3]Les Scaligers agrandirent considérablement le château entouré de douves. Avec les châteaux Scaliger de Sirmione, Lazise et Peschiera del Garda, il était destiné à assurer le contrôle des ports les plus importants du lac. Lors de l'agrandissement, les bâtiments existants, comme le donjon, ont été intégrés au château Scaliger. Sa planimétrie au contour presque carré, avec une cour intérieure et quatre tours, est unique dans le Trentin. Il était entouré d'un deuxième mur défensif plus bas, qui servait de mur de chenil et qui dura probablement jusqu'au milieu du XVIIIe siècle. En plus du pont d'accès encore existant, il y avait un deuxième pont-levis, un peu plus petit, du côté est du château.[4]À la fin du XIVe siècle, les Visconti mirent fin au règne des Scaligers après que l'évêque Albert d'Ortenbourg s'allia au duc milanais Gian Galeazzo Visconti pour expulser la famille régnante véronaise de Riva. Mais les Viscontis se lassèrent rapidement et le successeur d'Ortenburg, l'évêque Georg von Lichtenstein, qui s'était allié aux Carraresi de Padoue, réussit à reprendre Riva et la Rocca en sa possession en 1404. Deux ans plus tard, le fils de Gian Galeazzo, Giovanni Maria Visconti, pille la ville et le château avec ses troupes. En 1407, le duc Frédéric IV fit occuper la Rocca avant qu'elle ne retombe sous le contrôle des princes-évêques de Trente.[5][6]Dans la guerre entre la République de Venise et les Visconti, le prince-évêché de Trente soutient les ducs de Milan. Après l'échec de la première tentative de destruction de la flotte milanaise sur le lac de Garde lors de l'opération Galeas per Montes, une deuxième flotte vénitienne remporta une victoire décisive sur les Milanais au large de Riva en avril 1440. Fin mai 1440, la Rocca, toujours tenue par les Milanais et les troupes de l'évêque, tomba finalement aux mains des Vénitiens après un siège de quatre semaines. Pendant la période vénitienne, qui dura jusqu'en 1509, la Rocca fut réparée et équipée de canons supplémentaires. Avec le bastion légèrement surélevé à l'ouest, il formait le rempart défensif central des Vénitiens à Riva.[7]
Source de.wikipedia.org/wiki/Rocca_di_Riva

Après la défaite de Venise à la bataille d'Agnadel et l'abandon de Riva qui en résulta, la ville passa sous l'influence de Maximilien Ier, qui avait unifié les terres héréditaires des Habsbourg. En 1520, Charles V remit officiellement Riva au prince-évêque de Trente, qui dépendait de lui par le traité de Trente. L'évêque Bernhard de Cles choisit la Rocca comme résidence à Riva et fit reconstruire à cet effet les ailes ouest et sud, dans lesquelles il se retira lors des révoltes paysannes de 1525. Ses successeurs Cristoforo Madruzzo et son neveu Giovanni Ludovico Madruzzo ont également apprécié de séjourner dans le château et ont continué à l'agrandir en tant que résidence. Des réceptions ont eu lieu à la Rocca pendant le Concile de Trente. Contrairement aux Madruzzo, Ferdinand II a souligné l'importance militaire du château sur ce qu'on appelle le Weschen Confinen, ce qui a conduit à des désaccords avec les princes-évêques sur l'utilisation de la Rocca.[8]En 1703, pendant la guerre de Succession d'Espagne, les troupes françaises du général Vendôme pillèrent la ville de Riva. La Rocca a également été gravement touchée. Au milieu du XIXe siècle, le bâtiment a été transformé en caserne sous l'administration militaire autrichienne et des modifications drastiques ont été apportées à la structure du bâtiment, ce qui a considérablement modifié l'apparence de l'établissement et à laquelle la Rocca doit son aspect actuel. Jusqu'au début de la Première Guerre mondiale, il servit de logement à la garnison de Riva, qui abritait environ 600 hommes. Durant la Première Guerre mondiale, elle fut bombardée par l'artillerie italienne. Après la guerre, la Rocca entre en possession de la municipalité.[9]La Rocca a été restaurée en deux phases à la fin des années 70 et à la fin des années 80. Depuis sa réouverture en 1994, le musée d'histoire locale de Riva del Garda a son domicile permanent dans le château.[3][10]
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Le complexe a été construit sur une île rocheuse d'environ 8 000 m² et comprend, à côté du château, un parc qui délimite l'île au sud en direction du lac. Le parc n'a été créé qu'au XIXe siècle et apparaît pour la première fois au cadastre à partir de 1859. Des dessins et des descriptions plus anciens, réalisés entre autres par Matthias Burglechner, montrent que l'île devait autrefois être à peine plus grande que le château entouré de douves.[11][3]La Rocca est entourée sur trois côtés par un fossé qui tire l'eau du lac de Garde, car les douves est et ouest se terminent directement dans le lac. Un pont-levis du côté ouest relie le château à un pont en brique qui mène de la rive au-dessus des douves. L'aspect actuel ne montre que peu de l'ancienne vocation militaire du complexe, qui servait de rempart à la ville. Le bâtiment présente un plan carré et irrégulier avec quatre tours d'angle. Alors que le côté est d'environ 48 m de long se termine uniformément par les tours d'angle, le côté sud d'environ 45 m de large est projeté par l'ancien mur de manteau. La façade sud, de style néo-Renaissance, a été construite au XIXe siècle et porte sur le dessus l'inscription François-Joseph Ier avec l'année 1852 en chiffres latins, date à laquelle la Rocca a été transformée en caserne.A l'angle nord-ouest se trouve le donjon de 23,5 m de haut, dont les murs mesurent environ 2,5 m d'épaisseur et 9,5 m de largeur. La maçonnerie incohérente de la tour témoigne de son histoire mouvementée et de ses multiples ajouts. Ses origines remontent au XIIe siècle, architecturalement reconnaissables aux bossages au pied de la tour. Le plus grand changement s'est produit en 1852, lorsque le donjon a été partiellement démoli avec les autres tours, perdant une grande partie de sa hauteur d'origine, comme le montrent les anciennes représentations.[11]Du côté sud du donjon, qui servait autrefois de donjon, se trouve le Ravelin avec l'entrée et l'ancien pont-levis, aujourd'hui remplacé par un pont fixe en bois. La fontaine du château de Rocca est située dans la cour intérieure d'aspect légèrement médiéval, utilisée pour des événements.
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