Basilique Notre-Dame d'Avioth

La Recevresse fut restaurée par Boeswilwald de 1844 à 1846.
La Recevresse est un monument unique au monde. Une reproduction grandeur nature se trouve au Musée des monuments français à Paris.
Ce chef-d'œuvre du gothique flamboyant a probablement été construit sur le lieu de la découverte de la statue miraculeuse. Il remplace le premier modeste oratorio. Au début du XIVe siècle, lorsque l'image de Notre-Dame d'Avioth fut définitivement placée dans l'église, une autre image de la Vierge prit sa place pour recevoir l'offrande des pèlerins en son nom. Cette statue s'appelait : la Vierge receveuse. Au fil du temps, le nom de Recevresse fut donné au monument.

Une basilique dans un village de 200 habitants !

La basilique Notre-Dame d'Avioth est un édifice religieux de style gothique, construit au XIVe siècle et situé dans l'ancien comté de Chiny (aujourd'hui au nord du département français de la Meuse). Il est classé monument historique depuis la première liste de 1840.
Compte tenu de sa grandeur et de la petite taille du village d'Avioth, l'église est aussi appelée « la Cathédrale des Champs », car elle semble avoir été construite dans un no man's land. Il doit sa situation et sa taille au fait que le village se trouvait sur le chemin de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Les vitraux de la chapelle Saint-Jean sont dus au maître verrier Jean-Jacques Grüber (1930).
Ainsi, pendant huit siècles, la basilique d'Avioth fut construite et entretenue grâce à des dons et des sacrifices. C'est encore le cas aujourd'hui. Aujourd'hui ce travail est poursuivi par les membres de l'Association des Amis de la Basilique d'Avioth, qui gèrent les dons des nombreux pèlerins. En collaboration avec la commune, le Conseil général de la Meuse et la Direction régionale des affaires culturelles de Lorraine, nous assurons l'entretien et la gestion de la basilique.
Les menottes au-dessus de la statue ont été placées là par les prisonniers en remerciement à Notre-Dame d'Avioth pour leur libération.
Les armoiries au mur sont celles de Gilles de Rodemack, prévôt de Montmédy et gouverneur du Luxembourg au début du XVe siècle.