Collège de France

L'origine du Collège de France remonte à l'année 1530, lorsque le roi François Ier suivit une suggestion de son bibliothécaire, l'éminent humaniste Guillaume Budé, et nomma des « lecteurs royaux ». Ceux-ci devaient être financièrement sûrs et actifs de manière indépendante et enseigner dans des matières engagées dans le jeune humanisme, mais ostracisées par l'Université de Paris, dominée par les théologiens orthodoxes de la Sorbonne. Ces matières étaient d'abord l'hébreu et le grec ancien, dont la Sorbonne avait interdit l'étude peu de temps auparavant (1529), ainsi que le latin classique. Un peu plus tard, le droit (français), les mathématiques et la médecine ont été ajoutés.

Le nom du nouveau collège des savants était Collège Royal ou Collège des trois langues (ou en latin Collegium Trilingue, basé sur une institution plus ancienne à proximité de l'Université de Louvain). C'est le premier établissement d'enseignement supérieur en France qui s'est volontairement fondé en contournant les universités, celles-ci apparaissant dominées et incrustées par les théologiens et les juristes d'hier. Après la révolution, le Collège est rebaptisé Collège national, pour changer plusieurs fois de nom au XIXe siècle selon les régimes : Collège impérial, royal, national, impérial et enfin, depuis 1870, Collège de France.

Sa devise latine a été : docet omnia, dt. "(Il) enseigne tout".

(de.wikipedia.org/wiki/Coll%C3%A8ge_de_France)

Ses dates de fondation à l'époque de François Ier en 1530 son bibliothécaire maître, le grand traducteur d'ouvrages anciens Guillaume Budé, a suggéré qu'il crée un collège de Dissertations en charge de l' enseignement des disciplines dédaigné par la Sorbonne: le grec, l' hébreu, l' arabe et mathématiques. Dès lors, le Collège Royal, sous la devise latine Docet omnia (« Tout enseigner »), sera l'un des lieux les plus importants de transmission des savoirs en France.