Landwehr Baumberge zwischen Tilbecker Bach und Hoheberg

Très bon endroit pour s'éteindre et commencer les belles montagnes d'arbres.

À la croix du meurtre de Tilbeck, nous rencontrons un important monument médiéval. Un monument culturel unique, l'une des fortifications frontalières les mieux conservées du Münsterland, s'étend à plus de 5 km d'ici en direction nord-ouest sur le Baumbergkamm.
Ces remparts ont été construits pour renforcer les limites du quartier ; ils étaient appelés « lantwere » ou « munitio ». Si la protection des limites paroissiales n'était pas suffisamment assurée, les limites naturelles du Münsterland ont été complétées par des murs et des fossés de protection "vivants" depuis le Moyen Âge.
Le système à deux murs avec un mur principal, un fossé et un petit mur d'accompagnement est parfois renforcé par d'autres murs, comme ici à la montée. Avec une largeur de fossé d'environ 20 m, la largeur totale du rempart est supérieure à 50 m, la crête du rempart étant à environ 2 m au-dessus du fond du fossé. Des arbres ou des arbustes ont été plantés sur les remparts, principalement de croissance dure ou épineuse et de bonne capacité de pousse, par exemple le frêne, le charme, le noisetier et l'aubépine, la prunelle, la mûre. Le bois n'était cassé que toutes les quelques années et n'était pas séparé du porte-greffe, de sorte qu'il reverdissait encore et encore. Les branches ont été à plusieurs reprises tirées vers le bas, pliées et entrelacées. Au fil du temps, une haie de protection vivante s'est formée comme une structure défensive, qui, en tant que frontière, ne pouvait être négligée et représentait un obstacle impénétrable pour les personnes et le bétail.
La Landwehr offrait aux gens une protection contre les raids et les « querelles » habituels. S'ils n'ont pas empêché la pénétration de bandes de brigands et d'ennemis, ils ont laissé le temps d'organiser la défense et surtout d'enlever le bétail volé à l'ennemi lors de sa retraite. Bäumer" ou "Baumschlüter" exploitaient les barrières aux ponceaux et étaient chargés de percevoir les péages et les péages.
Depuis le XIIIe siècle, les milices jouent un rôle important dans la défense locale et nationale.Au début du XIVe siècle, un réseau de milices paroissiales sécurise les environs et la ville de Münster. Par décret du prince-évêque Ludwig, ils furent réunis en 1321. Après la guerre de Trente Ans, des efforts ont été faits pour renouveler la landwehr et les barrières délabrées. À la fin du XVIIIe siècle, les péages routiers et les barrières avaient définitivement disparu. L'agriculture et la sylviculture ont investi les remparts, qui ont depuis été éclaircis.

Installation frontalière historique dans une belle région boisée.