Gedenktafel von Lichtenstein

Le journaliste de 59 ans était le fils d'un cordonnier juif de Berlin et avait déjà rejoint le KPD dans les années 1920. En 1933, il est entré dans la clandestinité, a combattu aux côtés des Brigades internationales dans la guerre civile espagnole contre Franco, a été interné, a fui et a rejoint le mouvement de résistance français. Après la guerre, il a soutenu la reconstruction du KPD et des syndicats dans la région de la Ruhr et a été membre du KPD de 1947 à 1950 au parlement du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie. Le compagnon d'Herbert Wehner devint rédacteur en chef de « Freiheit » et d'autres journaux communistes. En raison de ses positions critiques sur la RDA, il a été expulsé du KPD et a ensuite rejoint le SPD. Deux mois après la construction du mur, il voulait faire un reportage sur la vie à la frontière intérieure allemande pour la « Westfälische Rundschau ». Lorsqu'il a quitté la rue de Zicherie pour parler aux moissonneurs (est) allemands, il a été remarqué, sous le feu et mortellement blessé. Les deux agents de la police des frontières ont été honorés pour leur « réalisation exemplaire du serment du serment et des ordres de combat donnés » et ont été immédiatement promus. Un rapport élogieux est paru dans "Army-Rundschau" sous le titre "Bien joué, Peter".

Or, en venant de Kaiserwinkel, la frontière entre la Basse-Saxe et la Saxe-Anhalt passe dans le fossé oriental... on a peine à imaginer que le rideau de fer y courait autrefois entre l'est et l'ouest. Le mémorial de Kurt Lichtenstein nous l'enseigne, et cela me rend reconnaissant que tout soit paisible ici maintenant et que personne n'ait à craindre pour sa vie parce qu'il veut parler à d'autres personnes.

Une histoire tragique et je m'en souviens encore bien, je ne connaissais plus les détails. Mais le temps guérit même cette blessure, mais ne l'oublie pas !