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The Transcontinental Race No8

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The Transcontinental Race No8

Manivelle

The Transcontinental Race No8

Collection par Manivelle

6 Tours

368:37 h

4 239 km

40 640 m

(FR + EN)
Carnet de bord.

15 jours, 22h, 41 mns.
Classification Générale 87ème
214 pilotes engagés en catégorie solo • 115 abandons ou hors délais de course
( 280 pilotes toutes catégories confondues )


La Transcontinental Race. Son nom résonne à travers le monde comme l’épreuve ultime d’ultra-distance en autonomie. La plus iconique, longue comme jamais, la plus dure, la plus usante pour les nerfs. Sur route tout du moins. Si tant est que l’on puisse résumer de « route » la variété de revêtements que les pilotes devront appréhender.
Découpées par segments entre chaque check point, pauses sommeils et ravitaillements inclus, retrouvez ici les données de course, quelques images et notes factuelles de cet ultime chantier à travers l’Europe en direction des Balkans.
4230 km où les sentiments mêlés n’auront pas toujours été ceux attendus. Où les routes principales, garantie minimale de pouvoir évoluer dans des temps de course, s’apparentent à l’enfer cycliste. Où les chiens sauvages tentent toujours d’imposer leur terreur. Où malgré quelques étapes, soit disant de liaison, qui devaient nous donner un peu de répit, le trajet global ne laissait aucune place à la relâche. Rien de bien nouveau, en fait.
Pour remplir le défi d’arriver dans les temps de course imposés, chacun fait ce qu’il peut avec ses qualités athlétiques. Bien entendu, les différences entre engagés peuvent être importantes et c’est ce qui va différencier les plus rapides du groupe de Lanterne Rouge. Mais nul doute que chacun a donné le maximum de ce qu’il avait en lui, sans jamais sombrer dans le désespoir d’un objectif qui s’envole, trop attirant chant des sirènes du relâchement, qui s’offre à vous à chaque virage, essoré par la fatigue.
L’achèvement est là, la satisfaction d’avoir déjoué l’ensemble des pièges, d’avoir su garder l’esprit lucide et employer nombre de contres mesures pour arriver au bout, classé.
Kristof Allegaert, à quelques secondes du départ, me presse le biceps et me dit droit dans les yeux « Don’t make stupid things ». J’ai gardé ça comme un mantra tout au long de l’aventure.
Alain Puiseux, au téléphone au CP2, me dit : « La plus belle manière de clore une histoire, c’est de la terminer ». Laetitia, tout au long de la course : «  Tu peux le faire, j’ai confiance en toi mon amour ».
C’est chose faite, après quatre participations consécutives, il est peut-être temps de laisser du vrai sang neuf écrire une nouvelle histoire à cette casquette 109.



Techniquement, rien à signaler. Tout a marché. J’ai regonflé mes pneus à deux reprises durant l’ensemble de la course. Je n’ai pas changé mes plaquettes de freins et sont toujours utilisables. Juste un déréglage instantané et inexpliqué de ma vis de tension de dérailleur aux alentours de Mostar, cela m’a pris environ 5 minutes pour trouver ce qui ressemblait le plus à un pied d’atelier parmi les objets abandonnés en bord de route et ainsi refaire l’ensemble des réglages dérailleur comme neuf. Je n’y ai plus touché jusqu’à l’arrivée. Toutes les sacoches ont tenues bon et ont parfaitement jouées leurs rôles si pratique en terme d’accessibilité.
Un plan qui se déroule sans accrocs.
Physiquement, j’ai fait face à un souci majeur et nouveau, dû à la fatigue. Chaque soir à partir de la deuxième semaine, ma vision devenait floue, chaque lumière, lampadaire, phare de voiture ou loupiote de cycliste se transformait d’un simple point lumineux en un triangle géant et scintillant comme la plus extraordinaire des décorations de Noël. La seule parade était de m’arrêter au moins 5 minutes les yeux fermés, quand cela devenait trop dangereux. La pression sanguine revenait vers mes yeux et me permettait de retrouver une vision presque correcte pendant une heure ou deux. Ce fut très pénible et chronophage.

Journal

15 days, 22h, 41 mns.
General Classification 87th
214 riders engaged in the solo category • 115 scratched / out GC
( 280 riders in all categories )

The Transcontinental Race. Its name resonates around the world as the ultimate autonomous ultra-distance race. The most iconic, the longest ever, the hardest, the most nerve-wracking. On the road at least. If the variety of surfaces that the riders will have to deal with can be summarised as "road".
Divided into segments between each checkpoint, including sleep breaks and refuelling, you will find here the race data, some pictures and factual notes of this final journey through Europe towards the Balkans.
4230 km where the mixed feelings will not always have been those expected. Where the main roads, the minimum guarantee to be able to ride in race time, are like a cycling hell. Where the wild dogs always try to impose their terror. Where despite a few stages, supposedly liaison stages, which were supposed to give us a little respite, the overall route left no room for relaxation. Nothing new, in fact.
In order to reach the finish line within the time limit, everyone did what he could with his athletic qualities. Of course, the differences between the participants can be important and this is what will differentiate the fastest from the "Lanterne Rouge" group. But there is no doubt that each one gave the maximum of what he had in him, without ever sinking into the despair of a goal that flies away, too attractive siren song of slackness, that offers itself to you at each turn, wrung out by fatigue.
The completion is there, the satisfaction of having foiled all the traps, of having kept a clear mind and used a number of countermeasures to arrive at the end, classified.
Kristof Allegaert, a few seconds before the start, squeezed my biceps and told me straight in the eyes "Don't make stupid things". I kept this as a mantra throughout the adventure.
Alain Puiseux, on the phone at CP2, said to me: "The best way to end a story is to finish it. Laetitia, throughout the race: "You can do it, I trust you my love".
It's done, after four consecutive participations, it's maybe time to let some real new blood write a new story to this 109 cap.

Technically, nothing to report. Everything worked. I re-inflated my tyres twice during the whole race. I did not change my brake pads and they are still usable. Just an instant and unexplained maladjustment of my derailleur tension screw around Mostar, it took me about 5 minutes to find what looked like a workshop stand among the abandoned objects on the side of the road and then redo the whole derailleur adjustment as new. I didn't touch it again until the finish line. All the bags held up well and played their role perfectly in terms of accessibility.
A plan that went off without a hitch.
Physically, I faced a major and new concern, due to fatigue. Every evening from the second week onwards, my vision became blurred, every light, street lamp, car headlight or cyclist's lamp turned from a simple point of light into a giant, glittering triangle like the most extraordinary Christmas decoration. The only way to avoid this was to stop for at least 5 minutes with my eyes closed, when it became too dangerous. The blood pressure would return to my eyes and allow me to regain almost correct vision for an hour or two. It was very painful and time consuming.

Carte

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Tours

  1. TCRNo8-CP1

    63:16
    875 km
    13,8 km/h
    7 310 m
    6 580 m

    (FR + EN)

    Plan simple, se satelliser en course. Ne pas contenir son effort, être en prise mais fluide, sur des routes sans saveurs mais qui permettront de relier le premier check point dans un temps honorable et ne pas consumer le matelas du « cut-off » dès le début.

    Une chose s’installe dès les premiers

    par

    Personnaliser
    Voir
  2. 74:57
    801 km
    10,7 km/h
    9 750 m
    8 810 m

    (FR + EN)

    La lassitude. Elle prend de plus en plus de place. Jusqu’à me faire totalement douter du bien fondé de ma présence. Arrivé au check point après avoir haï la quasi totalité de la communauté des motards en montagne, c’est la tristesse qui prend le dessus. Évoluant pourtant dans les temps de course

    par

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  4. 51:16
    553 km
    10,8 km/h
    5 020 m
    6 000 m

    (FR + EN)

    S’extraire des Alpes, profiter d’une Plaine du Pô sans vent de face pour foncer, littéralement. L’aventure commence juste après, avec l’entrée dans les Balkans. Je ne lèverai véritablement le bout de mon nez qu’après être passé en Croatie.

    Cette plaine peut être terriblement piégeuse, cette ann

    par

  5. 44:04
    514 km
    11,7 km/h
    5 190 m
    5 250 m

    (FR + EN)

    Le début des routes surchargées en Croatie m’ont fait changer de plan à la dernière minute. S’extraire de cette route côtière meurtrière pour en retrouver une autre, plus petite, dans les hauteurs, au rendement certes moins efficace mais à la beauté et sécurité sans comparaison.

    La Bosnie fut

    par

  6. 78:28
    785 km
    10,0 km/h
    8 620 m
    7 980 m

    (FR + EN)

    Toute la Transcontinental est réunie dans cette partie.

    Les chiens, gérables, mais bien présents. Les routes à camions fous. Les ravitaillements de plus en plus monotones. Les routes secondaires dans un état pitoyable. L’impression de ne pas être le bienvenu. L’ascension de Transalpina fut un

    par

  7. 56:36
    712 km
    12,6 km/h
    4 750 m
    6 080 m

    (FR + EN)

    Le rush final est total. Le calcul global pour arriver à Burgas est très serré et dépend en grande partie au franchissement du Danube, contraint par les horaires des différents Ferry.

    Trois possibilités s’offrent aux pilotes et mon option première était le passage le plus à l’est. Malheureusement

    par

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Questions et commentaires

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Collection Stats

  • Tours
    6
  • Distance
    4 239 km
  • Durée
    368:37 h
  • Élévation
    40 640 m

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