Gedenkstätten

Anne Frank, décédée à l'âge de 15 ans dans le camp de concentration de Bergen-Belsen en mars 1945, est une figure symbolique parmi les victimes de l'Holocauste national-socialiste en raison de son journal, qui fait désormais partie de la littérature mondiale. Sur Rabbi Neumark Weg, en face de l'ancien mur de la ville, il y a une œuvre d'art qui lui est dédiée par l'important sculpteur Heinz Mack comme mémorial.Voici ma description et interprétation subjectives.D'un lit de gravier carré dans lequel le nom "Anne Frank" est inscrit en lettres de granit noir s'élève une stèle de granit noir profond, angulaire, de la taille d'un homme. Trois marches fraisées dans la pierre avec une hauteur de marche croissante divisent le bloc massif en quatre parties qui se confondent en une seule. En raison de la taille et de la masse croissantes des blocs, toute la colonne semble s'étirer vers le haut et vers le spectateur, comme si elle voulait les empêcher de passer négligemment.Les blocs sont polis dans leur partie supérieure, ce qui leur donne un éclat de verre chatoyant dans lequel se reflète le spectateur. Malgré leur forme anguleuse, ils ont un aspect noble et véhiculent une digne commémoration qui rend compte du chagrin sur le sort d'Anne Frank. Dans leur tiers inférieur, cependant, ils sont grossièrement taillés, paraissent ternes et expriment la vulnérabilité.Il existe de nombreuses sculptures d'Anne Frank dans le monde, elles montrent généralement une représentation figurative de la jeune fille. Nous avons été particulièrement impressionnés par cette forme de commémoration complètement abstraite.Lien : www2.duisburg.de/micro2/kulturbuero/kunstwerke/mitte/102010100000257297.php

Ce mémorial commémore la synagogue de Bad Salzuflen, profanée par les nationaux-socialistes lors de la nuit du pogrom de 1938 et finalement détruite en 1941, ainsi que l'extermination de la communauté juive. La plaque fait expressément référence à la "participation des citoyens de cette ville".

Les éléments de ce mémorial sont destinés à marquer le plan au sol de l'édifice détruit et des parties significatives de son architecture (les trois arches au-dessus des fenêtres et de la porte d'entrée, les banquettes intérieures).

Nous, visiteurs, n'avions pas à vivre cette barbarie. Dans un endroit comme celui-ci, arrêtons-nous un instant pour commémorer les victimes.

À ce stade, il y avait accès à l'un des sept camps dans lesquels jusqu'à 2090 prisonniers de guerre ont été internés entre 1941 et 1945, qui ont dû effectuer des travaux forcés dans des conditions inhumaines à la mine de charbon Jacobi.Nous devons ce petit mémorial aux étudiants : à l'intérieur de la Theodor-Heuss-Realschule.

Le camp satellite de Stoffeln était situé dans le Düsseldorf Südpark, qui était le seul camp de Düsseldorf à appartenir au camp de concentration de Sachsenhausen. Il n'a duré que 5 mois, au cours desquels il est prouvé que 111 prisonniers sont morts - un taux de mortalité qui n'a été dépassé que par le sous-camp d'Osnabrück.Nous, qui n'avons pas eu à vivre les horreurs de la terreur nazie, devrions nous arrêter ici un instant en souvenir de la souffrance des torturés.Plus d'informations sont disponibles ici : kz-aussenlager-duesseldorf.de/lager-stoffeln.php

Le sculpteur Hubertus von Pilgrim, né à Berlin et résidant à Pullach près de Munich, a réalisé un total de 22 sculptures identiques à la fin des années 1980, commémorant la marche de la mort des détenus du camp de concentration de Dachau en 1945. Ces mémoriaux ont été érigés le long du parcours de la marche de la mort (également ici à Grünwald en 1991), un autre exemple se trouve dans le mémorial de Yad Vashem à Jérusalem.La sculpture montre de manière impressionnante la marche des condamnés, dont les visages stylisés reflètent la peur et l'impuissance. J'aimerais que d'autres cyclistes s'arrêtent un instant dans ce lieu de mémoire émouvant.Plus d'informations sur l'artiste et son travail : de.wikipedia.org/wiki/Hubertus_von_Pilgrim

Dans ce lieu de mémoire inauguré en 2018, Traunstein commémore les morts des deux guerres mondiales. Un cube en acier rouillé, ouvert d'un côté et donc accessible, enserre une stèle en forme de toit d'église avec un livre des morts en bronze à côté d'une croix. Les 3 murs verticaux et carrés sont brisés de diverses manières et portent des textes dans lesquels les horreurs de la guerre sont évoquées de manière drastique. Seules l’horreur et la tristesse peuvent s’installer ici, pas n’importe quelle sorte de faux culte du héros. Un mémorial très impressionnant avec un message clair : Plus jamais la guerre !

Informations complémentaires : traunsteiner-tagblatt.de/region/landkreis-traunstein_artikel,-traunstein-gedenkstaette-fuer-die-opfer-beider-weltkriege-eingeweiht-_arid,449515.html

À propos de l'artiste de Traunstein Rolf Wassermann : wassermann-traunstein.de

"Mémorial pour commémorer la déportation des enfants juifs de Duisburg" est le titre complet de cette sculpture. Si vous encerclez la colonne carrée en acier rouillé (et seulement alors), vous pouvez lire le texte soudé en relief en lettres d'acier : « À partir de ce moment, entre 1938 et 1945, au moins 130 enfants juifs de Duisbourg furent déportés vers le camp national-socialiste. camps de concentration et de la mort. »

Certaines lettres et chiffres sont conçus comme des trous barrés dans les plaques d'acier ; ils donnent une vue de l'intérieur de la colonne, où des pancartes métalliques avec les noms et les dates de vie de certains des enfants victimes sont suspendues à des chaînes. Hélène Wajnsztok, apprend-on ainsi, n'avait probablement que 12 ans.

Un mémorial au succès convaincant, conçu par l'artiste duisbourgois Gerhard Losemann, réalisé en collaboration avec des jeunes de l'atelier de formation Thyssen-Krupp.

Lien : www2.duisburg.de/micro2/kulturbuero/kunstwerke/mitte/102010100000403160.php

De 1942 à 1945, il y avait un camp de travaux forcés géré par l'entreprise d'armement « Bochum Verein » sur le site de l'actuel espace vert « Saure Wiese ». Ici, 1 000 hommes russes et ukrainiens ont été hébergés dans des casernes et ont été soumis à des travaux forcés dans des conditions inhumaines. Beaucoup d’entre eux n’ont pas survécu.

Le 8 mai 2012 (jour de la libération), la Saure Wiese a été inaugurée comme lieu de mémoire et l'installation « Loud Silence » de l'artiste de Bochum Marcus Kiel a été ouverte au public. Des blocs de pierre marquent à titre d'exemple le plan d'étage d'une des casernes ; Il y a des stèles en béton le long des sentiers qui portent des bandes d'acier rouillées avec des citations de certains des travailleurs forcés survivants.

Un endroit où nous devrions nous arrêter pour nous souvenir de l’injustice qui s’est produite. Il est accessible en faisant un petit détour depuis le West Parkband (komoot.de/highlight/559344).

Informations complémentaires et photos :
→ designstudio-steinert.de/portfolio/p_marcus_kiel_zwangsarbeiterlager_saure_wiese_laute_stille_gedenkort_installation.php
→ vvn-bda-bochum.de/archives/3954

À ce stade, une pierre commémorative commémore 35 travailleurs forcés russes qui ont été assassinés et enterrés ici en 1945 par des membres de la Gestapo d'Essen.

Les responsables ont été condamnés à de longues peines de prison par un tribunal militaire britannique en 1948, mais les poursuites contre les dirigeants de la Gestapo ont été abandonnées en 1960.

Plus d'informations : de.wikipedia.org/wiki/Montagsloch

L'"Altendorfer Friedenskreuz" est le plus ancien mémorial anti-guerre d'Essen et a été érigé le 3 mai 1945 - cinq jours avant la libération de l'Allemagne par la capitulation de Berlin le 8 mai, avec laquelle la Seconde Guerre mondiale a pris fin. Devant le mémorial, des Allemands d'Altendorf, des prisonniers de guerre de l'ex-Union soviétique, des travailleurs forcés de Pologne, de France et d'autres pays se sont serré la main pour la réconciliation et ont prié ensemble. Sur les restes des douilles - remplacées plus tard par une pierre commémorative - ils ont gravé les mots : JE VEUX QUE VOUS VIVONS EN PAIX. POUR LES VICTIMES EN TEMPS DIFFICILE. 3 MAI 1945Source : Communiqué de presse de la ville d'Essen à l'occasion de l'inauguration de la stèle commémorative avec le texte d'information (voir photo)

L'inscription dit :

« De juin 1941 à mars 1945, le camp d'éducation par le travail « Flughafen Mülheim / Ruhr » était situé ici. Il était subordonné au poste de police d'État de Cologne. Il rappelle les détenus qui devaient effectuer ici un travail physique particulièrement lourd dans le cadre de mesures dites éducatives, avec la perte totale de leur liberté et de tout arbitraire. Ils souffraient de la faim, du froid, de la maladie et des mauvais traitements. De nombreux décès sont documentés. Des exécutions ont également eu lieu ici.
Des déportations vers des camps de concentration ont été effectuées.
Plaque commémorative - érigée par la ville de Mülheim an der Ruhr en 1996. "

In a niche next to the road, a memorial stone commemorates the Jewish citizens of Borkum, who were victims of the Nazi tyranny. (More about Borkum's pronounced anti-Semitism can be found here: de.wikipedia.org/wiki/Borkum#Antisemitismus_auf_Borkum).If you like, you can stop here and place one of the white pebbles on the memorial stone in memory of the victims - according to a Jewish tradition.

Il y a 250 ans, dans le quartier actuel de Kettwig vor der Brücke (anciennement Laupendahl), il y avait des résidents juifs. Sa synagogue a pris feu la nuit du pogrom de 1938, et en 1942 les derniers Juifs ont été déportés à Theresienstadt et Izbica. Aujourd'hui, il n'y a plus de communauté juive à Kettwig.Ce mémorial silencieux nous rappelle qu'il y avait aussi une communauté juive à Kettwig avant qu'elle ne soit victime de la tyrannie nazie.Plus d'informations : essener-ruhrperlen.de/kettwig/historische-bauwerke/zum-gedenken-die-ehemalige-juedische-gemeinde

Cette école polyvalente porte le nom de Frida Levy, victime de l'Holocauste. Une pierre d'achoppement a été posée dans le bâtiment de l'école pour commémorer l'homonyme (voir photo).Extrait de Wikipédia : « Frida Levy (née Stern ; née le 18 décembre 1881 à Geseke) a épousé Fritz Levy le 29 mars 1901 et a déménagé à Essen. Le couple a eu quatre enfants. Avant la Première Guerre mondiale, elle a notamment milité pour le droit de vote des femmes. Après la Première Guerre mondiale, elle a travaillé dans la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté. Fritz Levy a été arrêté en 1933 en raison de son appartenance au SPD puis expulsé de la ville, raison pour laquelle la famille a déménagé à Wuppertal. Après la mort de son mari en 1936, Frida Levy s'installe à Berlin pour vivre avec sa fille Hanna Herz. Tous deux sont condamnés à des peines de prison pour "activités anti-étatiques". Après sa libération au printemps 1939, Hanna Herz émigre en Suède. À cette époque, ses trois autres frères et sœurs avaient déjà émigré en Suède et en Palestine. Frida Levy a refusé d'émigrer, de se cacher ou de fuir jusqu'à la mort. Le 25 janvier 1942, Frida Levy est déportée à Riga, où elle est assassinée à une date inconnue.

À cet endroit, il y a une sculpture de fontaine en cinq parties du sculpteur d'Essen Wolfgang Liesen. Les cinq blocs de bronze montrent des scènes de l'histoire d'Essen en relief, l'un d'eux traite de la guerre à la bombe.Malheureusement, aucune source sur l'histoire de cette fontaine n'est disponible sur Internet. Toute personne pouvant apporter des informations est la bienvenue ici.

Pierre d'achoppement à la mémoire de Nora Eichberg, victime de l'Holocauste. Nora Eichberg (née le 6 mai 1882 à Bochum) est déportée dans le ghetto d'Izbica le 22 avril 1942 et y est assassinée.

Le lieu du mémorial invisible est le parvis du château de Sarrebruck. Il a été inauguré à Sarrebruck en 1993

Pierres tombantes commémorant les membres des familles Winterstein et Nagel qui ont été victimes de l'Holocauste.Extrait de Wikipédia : "Maria Winterstein (née le 3 septembre 1913 à Steinfeld), fille de Januarius Winterstein et Else Hofmann, était considérée comme un "métis gitan" et était la mère d'Erwin Winterstein (né le 14 septembre 1931 à Waldbrunn). Elle épousa Paul Nagel à Essen en 1933 et eut quatre autres enfants avec lui : Elisabeth Nagel (* 16 décembre 1933), Karl-Heinz Nagel (* 2 avril 1935), Antonetta Nagel (* 17 juin 1936 ; † 26 octobre 1936) et Karola Nagel (née le 22 novembre 1937). Maria et Paul Nagel ont divorcé le 24 décembre 1938. Après cela, Maria Nagel a vécu avec Hans Naujokat, mais ils ne pouvaient pas se marier en raison des lois de Nuremberg. Avec Hans Naujokat, elle eut quatre autres enfants, qui reçurent le nom de jeune fille de leur mère : Hans Winterstein (né le 20 juillet 1939), Werner Winterstein (né le 15 septembre 1941), Heidemarie Winterstein (née le 4 décembre 1942) et Hans-Dieter Winterstein (Né Juillet 1944 au camp de concentration d' Auschwitz-Birkenau).
Le 3 décembre 1943, Maria Nagel est arrêtée avec quatre de ses enfants. Les sept enfants et la mère ont été envoyés au camp de gitans du camp de concentration d'Auschwitz le 7 décembre 1943. Karola Nagel est décédée à Auschwitz le 17 janvier 1944, tout comme son frère Karl-Heinz (probablement le 15 avril 1944) du typhus. Ce camp de gitans a été dissous au début du mois d'août 1944 et la famille a été transportée au camp de concentration de Ravensbrück. Hans-Dieter Winterstein est mort dans ce transport. Heidemarie Winterstein a été assassinée par injection de poison en février 1945, tout comme son frère Hans peu de temps après. Erwin Winterstein a été séparé de sa famille et déporté à Sachsenhausen et Buchenwald dans les dernières semaines de la Seconde Guerre mondiale. Début mars 1945, le reste de la famille est transporté à Mauthausen, puis à Bergen-Belsen fin mars 1945. Werner Winterstein n'a pas survécu à ce transport.Maria Nagel et Elisabeth Nagel ont été libérées à Bergen-Belsen, Erwin Winterstein à Buchenwald. Il meurt accidentellement le 30 avril 1954. Elisabeth Nagel s'est mariée en 1955 et a fondé une famille.

Pierres d'achoppement commémorant les membres de la famille Meyer victimes de l'Holocauste.

Extrait de Wikipédia : « Julius Meyer (né le 11 novembre 1888 à Lübbecke), son épouse Thea Meyer (née Paul ; née le 16 janvier 1897 à Kołobrzeg) et son fils Günther Meyer (né le 12 février 1929 à Essen) sont nés en novembre né à Essen le 22 avril 1929. Déporté à Izbica en avril 1942 et assassiné à une date inconnue.

Pierres tombantes commémorant Rosalie et Else Lilienfeld, victimes de l'Holocauste. Rosa Lilienfeld (née le 12 août 1879 à Witten) et Else Lilienfeld (née le 3 mars 1881 à Witten) ont été déportées à Izbica le 22 avril 1942 et y ont été assassinées.