Die Wa(r)tenden

Trois personnages semblent trop figés au milieu de leur mouvement. L'une derrière l'autre, enfoncées dans le sol jusqu'aux cuisses, elles tendent vers le Rhin. Quiconque connaît bien le parc sait que la cathédrale de Cologne peut également être vue dans cette direction sur la rive du fleuve. Le titre des sculptures en béton plus petites que nature et d'apparence humaine permet deux lectures, qui sont clairement indiquées par le r entre crochets : La pataugeoire et l'attente. En « pataugeant », les personnages dans le sol du parc du palais doivent surmonter une résistance évidente, qu'ils semblent vouloir surmonter ensemble (se tenant par la main). En tant que « personnes en attente », ils restent dans cette position malgré l'impulsion commune de se déplacer - peut-être pour donner au spectateur la possibilité de les rejoindre (en pensée ou de facto) ? Dans tous les cas, le positionnement des sculptures est conçu de telle sorte qu'elles puissent être placées plus loin devant ainsi que derrière le groupe. En tout cas, l'action positive commune renvoie à l'idéal de solidarité, à l'action dans l'intérêt de la communauté.

Oeuvre de Peter Marth et Stephanie Schröter