Onze-Lieve-Vrouw-ter-Duinenkerk

James Ensor (1860-1949) fut l'un des innovateurs les plus importants de l'art moderne en Belgique et apporta une contribution significative au développement du surréalisme et du dadaïsme. Son travail est étroitement lié à Ostende. Ici, il a passé la majeure partie de sa vie. Et c'est là qu'il est enterré.

Vous pourrez rencontrer le maître du fantasque dans le cimetière de la petite église dunaire dédiée à Notre-Dame. Ensor a peint et commémoré l'église, qui date à l'origine du XVIe siècle.

Si vous passez ici et que la porte de l'église est ouverte, assurez-vous d'entrer. (Voir photos) C'est une charmante petite église à l'allure très authentique. Les boiseries à l'intérieur et les différents styles de vitraux sont magnifiques.

L'église des Dunes a été construite entre 1350 et 1400. Pendant la Première Guerre mondiale, les Allemands ont démoli la tour car elle était trop visible de la mer. Entre 1929 et 1931, l'église est restaurée et une nouvelle nef est ajoutée par l'architecte municipal Gustaaf Vandamme. Le cimetière est protégé en tant que paysage depuis 1975. Par un pont en bois sur les remparts, vous accédez au mur et au jardin préservés du presbytère du XVIe siècle. Le mur du jardin protège aujourd'hui plusieurs potagers.

Le cimetière est, entre autres, la dernière demeure du peintre Baron James Ensor. Ensor aimait l'église des dunes : il l'a peinte à plusieurs reprises et à la fin du XIXe siècle il s'est consacré à la préservation de la petite église et des dunes. C'est en partie grâce à Ensor que nous pouvons profiter ici aujourd'hui d'un beau coin de nature.

La ville souhaite restaurer autant que possible les abords de la Duinenkerkje dans leur état d'origine. C'est pourquoi les anciens murs autour du presbytère disparu ont été approfondis et l'ancien mur du cimetière a été reconstruit. Le mur du jardin du presbytère sera également restauré. Des canaux sont creusés pour encourager le développement de la nature humide et marécageuse, ce qui augmentera la biodiversité. La Ville souhaite créer une transition de la dune au polder avec une flore unique, comme des orchidées rares. Le paysage protégé est géré et entretenu par le pâturage avec des moutons.

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