Stekkjargja - Dead man walking

Entrez dans l’ère de l’Ancien Commonwealth. À cette époque, le pouvoir gouvernemental en Islande n’était pas ce qu’il est aujourd’hui. L'Alþingi, l'Assemblée nationale, s'est réunie ici à Þingvellir, a adopté des lois et a jugé des affaires. Mais l'exécution d'un jugement ? C'était entre les mains des individus. Imaginez : votre sort est entre les mains de vos voisins.Imaginez la tension de la congrégation lorsque des punitions étaient imposées. Certaines peines étaient aussi simples que des amendes pour des délits mineurs. Mais les délits plus graves pourraient être punis d’un bannissement de trois ans, voire d’un bannissement à vie. Si un exilé ne respectait pas ces règles et retournait dans les régions d'où il avait été exilé, il devenait alors un « homme mort à pied » car les survivants de la victime pouvaient se venger.Et puis les noms de lieux, ils sont un écho direct de cette époque cruelle. À Drekkingarhylur, le bassin de noyade, on peut presque entendre les éclaboussements et les sanglots désespérés des femmes condamnées. Höggstokkseyri, le crachat du bloc d'exécution, évoque des images d'hommes décapités devant une foule rassemblée. Kagahólmi, l'île du Fléau, porte encore les échos des cris de ceux qui ont été fouettés ici. Et à Brennugjá, la Gorge du Feu, vous pouvez presque sentir la fumée qui s'élève dans l'air froid, vestige des chasses aux sorcières au cours desquelles des sorciers et sorcières présumés ont été brûlés.Mais malgré ces sombres histoires et souvenirs, Þingvellir est aujourd’hui un lieu de réflexion et de beauté. Un lieu où vous pourrez ressentir le lien entre l'histoire, la culture et la nature. Un endroit qui vous rappelle le chemin parcouru par l'Islande et les histoires qui subsistent en son cœur. C’est un endroit que vous devez simplement découvrir lors de votre voyage en Islande.

Homme mort qui marche
À l'époque de l'Ancien Commonwealth (930-1262), les pouvoirs exécutifs en Islande étaient très limités. À l'Alþingi (assemblée nationale) de Þingvellir, des lois ont été promulguées et des affaires ont été jugées conformément à ces lois, mais les verdicts devaient être appliqués par des individus.Dans les cas mineurs, des amendes ont été infligées, tandis que
les cas les plus graves entraînaient l'exil pendant trois ans ou même la mise hors la loi à vie. Si un condamné bafouait le verdict et se présentait là où il n'était pas autorisé à se trouver, il pouvait être tué par la famille de sa victime : de tels cas de vengeance sont fréquents dans les Sagas des Islandais.Après que les Islandais se soient soumis pour être gouvernés par
le roi de Norvège en 1262, les codes juridiques prévoyaient des sanctions à appliquer par les fonctionnaires royaux, à Alpingi et aux assemblées régionales.Punitions et noms de lieux
De nombreux noms de lieux à Þingvellir rappellent les durs châtiments infligés ici. Des femmes ont été noyées à Drekkingarhylur (la piscine de la noyade), des hommes ont été décapités à Höggstokkseyri (Execution Block Spit), qui se trouvait peut-être sur un îlot de la rivière Öxará. Kagahólmi (îlot du Fléau) est probablement l'endroit où les délinquants ont été fouettés, tandis que Brennugjá (gorge de feu), à l'ouest de Flosagjá, tire son nom de l'incendie de prétendus sorciers et sorcières lors des chasses aux sorcières de la fin du XVIIe siècle.Gálgaklettur (rocher de la potence)
La pendaison était la peine du vol. La faille
On pense que Stekkjargja a été le site des pendaisons.Comme suit, le prêtre Einar S. Einarsen à
Thingvellir 1822-1828 Galgaklettur.
"La potence... était entre deux personnes indépendantes
des rochers qui s'appelaient Gálgaklettar (Gallows Rock) à Almannagjá, à l'est de la route qui longe la gorge vers Langistígur. Je ne pense pas qu'il y avait de la place pour plus d'un à chaque fois mais il est possible que deux aient pu s'accrocher à la suite. Là [Gálgaklettar] des ossements humains ont été trouvés et assez près de mon époque, un os de jambe a été trouvé."Soixante-douze personnes sont connues avec certitude
ont été exécutés à Þingvellir de 1602 à 1750 : 30 hommes ont été décapités, 9 brûlés
sur le bûcher et 18 femmes se sont noyées à Drekkingarhylur. Ici à Stekkjargja 15 hommes
ont été pendus.Source : signalisation locale