Jana Kesenheimer - Three Peaks Bike Race 2020

L'euphorie m'a porté pendant la nuit de la première et plus longue étape, qui avait d'ailleurs aussi la vitesse moyenne la plus rapide… Pas étonnant, c'était aussi le seul jour de course sans énormes montagnes.

Ce jour-là, je commence tard parce que j'ai roulé la nuit précédente. Alors la journée est courte, il pleut beaucoup, le genou fait mal. Les larmes coulent alors que je perds mon feu arrière dans la nuit.

Le temps s'est amélioré, l'humeur et les douleurs aux genoux aussi. Mon point culminant a été l'ascension du col de l'Albula la nuit.

Encore ce jour-là, je suis rattrapé par la pluie et les orages. Néanmoins : les paysages en Suisse sont à couper le souffle !

Ce jour-là, une erreur de planning a causé un gros contretemps au Col du Sanetsch... Malgré la colère et la colère dans ma tête, ainsi que la chaleur croissante, j'arrive à ne pas perdre de vue la beauté des paysages...

A Grenoble au supermarché je prends une décision : je fais juste du vélo et j'oublie les ennuis de la dernière journée. La joie revient. Je roule au pied du Mont Ventoux jusque tard dans la nuit. Lors de la dernière ascension avant, je suis suivi par des chiens de hutte. L'adrénaline vous réveille !

Après seulement 1h de sommeil, je suis parti pour le Mont Ventoux assez spontanément, c'est en pleine nuit (vers 2h du matin, si je me souviens bien). C'est agréablement frais (enfin !). Néanmoins, je dois m'endormir le matin après être parti, où je perds mes lentilles de contact au réveil... mais un… voir plus

La nuit, je ne dors que 2 heures pour profiter à nouveau des températures fraîches. Euphorique elle traverse les belles gorges du Verdon, où l'on prend enfin le petit déjeuner (gâteau !) dans un petit café. Les 80 derniers kilomètres semblent infiniment longs, mais l'objectif est si proche. Finalement… voir plus