« C’est une journée d’été comme les autres. Dans l’azur, le soleil brille. L’air est lourd mais il y plane un agréable sentiment de légèreté. J’observe inlassablement l’horizon qui flotte au-dessus des bocages du nord de la Loire-Atlantique. Une hirondelle fend les airs, libre comme le vent. L’emploi du temps est ouvert comme un grand cahier. J’y feuillette ses pages, je m’enivre des quelques dates inscrites. Je remarque qu’aucune contrainte ne me retient pour un nouveau départ. Sur un temps qu’il me plaît de ne pas baliser, je m’octroie l’un de ces fabuleux instants de liberté que je chéris tant. Pour cette nouvelle épopée, j’abandonne mes chaussures de randonnée pour mes cales automatiques, prédisposé à chevaucher ma monture d’acier ».

Voici les premiers mots qui constituent cette aventure à vélo, le long du canal de Nantes à Brest. Nous sommes au cours de l’été 2023 et je m’apprête à quitter une petite localité de la Loire-Atlantique pour me rendre sur l’île d’Ouessant. Comme je l’indique, je ne chausse pas mes bottes de randonnée, et je n’emprunte ni train, ni voiture. Sur mon vélo, je ne monte même pas mon GPS. Dans ma banane, je dispose « d’une carte touristique glanée auprès de l’office de tourisme de Châteaubriant ».

L’itinéraire est balisé en voie cyclable à l’exception de ma dernière journée. Depuis Rougé, j’emprunte une voie verte jusqu’à Ploërmel où je pique en direction du canal. Entre deux écluses, je traverse de petits joyaux comme l’abbaye de Bon Repos ou le lac de Guerlédan ; j’explore des villes comme Josselin, Pontivy, Châteauneuf-du-Faou ou Châteaulin. Dans cette dernière, le canal s’arrête, tout comme les voies vertes. Je continue de rouler vers la presqu’île de Crozon où je trouve un bateau pour Brest.

En plus d’un hamac et d’un duvet, je transportais dans mes sacoches mes inséparables carnets et stylos, ainsi que mon appareil photo. Notez que chacun des Tours de cette Collection est illustré par des photographies figées en noir et blanc sur une pellicule Kodachrome de 1989 !

Si vous souhaitez reproduire cette aventure, vous pouvez rejoindre la gare ferroviaire de Châteaubriant à vélo via Nantes. Des trains circulent entre les deux villes quotidiennement. Au retour, pour rentrer de Brest, vous pouvez sauter dans un train en direction de Rennes ou de Paris. Le cas échéant, pensez à réserver un train dans lequel vous pouvez monter avec votre bicyclette (trains « TER » ou « Intercités »). Durant la haute saison, une tarification supplémentaire peut être appliquée pour le transport de votre vélo. Renseignez-vous en gare pour plus d’informations.

En Bretagne, le climat est accommodant mais parfois pluvieux. À vélo comme à pied, prévoyez des tenues adaptées, autant pour les pluies battantes que pour les soleils cuisants. Sur les chemins de halage, vous pouvez voyager sur tout type de vélo. Pour votre confort, n’hésitez pas à opter pour des pneus assez larges. Enfin, pensez à emporter un kit de réparations, en cas de crevaison par exemple.

Bon voyage !

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Liens utiles :

Au cours de cette Collection, je fais référence aux notes consignées dans mon carnet. Plus de détails sur mon blog : simonwicart.com/voyage/a-velo-sur-le-canal-de-nantes-a-brest

Si vous souhaitez parcourir l’intégralité du canal de Nantes à Brest, j’ai rédigé une Collection à ce sujet : komoot.com/fr-fr/collection/2289055/a-velo-sur-les-chemins-de-halage-bretons-le-canal-de-nantes-a-brest